Première conférence nationale du FDM-MNJ : Harouna Cissoko demande l’arrestation immédiate des délinquants financiers du Fonds mondial
Le Front pour le développement du Mali-Mali Niéta Jekulu (FDM-MNJ) a tenu sa première conférence nationale le samedi 28 mai dernier au Centre culturelle islamique d’Hamdallaye sur le thème central « Alternance démocratique au Mali en 2012, enjeux électoraux et perspectives de création de l’Alliance républicaine pour la victoire partisane en 2012 (ARVP 2012). La rencontre a permis au président du parti, Dr. Harouna Cissoko, de se prononcer sur certains sujets d’actualité comme l’affaire du fonds mondial.
A l’occasion de sa première conférence nationale le samedi 28 mai dernier au Centre culturelle islamique d’Hamdallaye sur le thème central « Alternance démocratique au Mali en 2012, enjeux électoraux et perspectives de création de l’Alliance républicaine pour la victoire partisane en 2012 (ARVP 2012), le président du Front pour le développement du Mali, Mali-Niéta Jekulu (FDM-MNJ), Dr. Harouna Cissoko, a donné son avis sur certaines questions d’actualité comme les élections de 2012, la problématique de l’Assurance maladie obligatoire, de l’éducatif malienne actuelle, du Fonds mondial dont les coupables se promènent dans la rue…
En ce qui concerne le problème de Fonds mondial qui a fait couler beaucoup d’encres et de salive dans notre pays, le président du FDM-MNJ, Dr. Harouna Cissoko a rappelé que « s’il y a un phénomène qui handicape le développement du pays, c’est bien l’impunité qui est cautionnée par les pouvoirs publics du pays comme un fait banal et acceptable. Comment comprendre ce scandale financier du Fonds Mondial dont les principaux auteurs circulent au vu et au su du peuple malien déçu et confus ? Selon lui, « il est absurde de prôner la bonne gouvernance, la droiture, bref le respect de la loi, de la justice et des institutions si les plus hautes autorités du pays continuent à protéger les délinquants financiers et les auteurs de troubles ». C’est pourquoi, Dr. Harouna Cissoko recommande l’arrêt immédiat de toutes les personnes impliquées.
Il a aussi évoqué ses inquiétudes par rapport aux élections de 2012. « C’est avec regret que le FDM-MNJ constate le retard accusé par les structures chargées de leur mise en œuvre et demande en conséquence, l’accélération du processus électoral avec à la clé des structures officielles et pérennes, un fichier électoral fiable issu des données du Ravec et un chronogramme précis des élections ».
Concernant l’Amo, le président du FDM-MNJ soutient que dans sa version actuelle, elle contribue plutôt à enrichir une catégorie des travailleurs au détriment de ses adhérents. Il a abordé d’autres sujets qui fâchent.
Oumar Camara
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