[caption id="attachment_103214" align="alignleft" width="315"]
![](http://www.maliweb.net/wp-content/news/images/2012/11/tieman-xx.jpg)
Tieman Coulibaly, ministre des affaires étrangères et de la coopération[/caption]
Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Tiéman Coulibaly, a été peu convaincant sur certaines questions. Par exemple, à la question de savoir si une élection crédible est possible en 2013, il a répondu « nous souhaiterions l’organisation des élections du mois d’avril prochain en conformité à l’accord-cadre. Mais organiser des élections sans libérer Tombouctou, Gao et Kidal sera une élection de la honte ».
À quand la libération de ces régions au moment où les protagonistes tardent à accorder leur violon ? N’est –on pas tenté de partager le pessimisme de certains experts selon lesquels il n’est pas évident que ces régions soient libérées en moins d’un an et organiser ensuite des élections libres et transparentes.
HCC: la motion de la honte !
Comme nous annoncions dans notre précédente parution, les conseillers nationaux des groupes politiques Parena – Cnid – Mpr – RPM – Codem, indépendants, Adema et les Maliens de l’extérieur (soit 44 signatures) ainsi que le groupe URD (13 signatures), ont formulé leur motion de soutien au président de ladite institution en réplique à la motion de défiance de Mamadou Bakary Sangaré dit Blaise.
Ainsi, selon des analystes les signataires prouvent qu’ils manquent de courage politique mais aussi d’ambition pour l’institution mais aussi leur nation. En créant par tous les moyens cette majorité mécanique qui a plongé notre pays dans la situation actuelle, ils bloquent une démarche visant à faire avancer le débat démocratique et républicain dans notre pays.
Selon le porte-parole adjoint du Quai d’Orsay :
« La France prend note de la déclaration du groupe Ansar Eddine »
«La France prend note de la déclaration du groupe Ansar Eddine affirmant son rejet du terrorisme et sa volonté de trouver une solution négociée à la crise que traverse le Mali. Cette déclaration doit maintenant avoir une traduction concrète sur le terrain. La rupture avec les organisations terroristes et l'arrêt des violations des droits de l'homme dans les zones contrôlées par Ansar Eddine doivent être effectifs. Un accord politique n'aura de sens que s'il permet une restauration pleine et entière de l'autorité du gouvernement de Bamako au Nord Mali. Toute autre solution ne constituerait qu'un faux semblant. Le Conseil de sécurité a appelé à un dialogue politique entre les autorités maliennes et les groupes combattants au Nord, selon des critères clairs. Ces groupes doivent reconnaître l'intégrité du territoire malien et rompre sans délai leurs liens avec les organisations terroristes. Ces conditions sont plus que jamais valables. La France rappelle sa position de principe : le volet politique et le volet sécuritaire sont tous deux indispensables pour parvenir à une solution durable de la crise. Ils sont complémentaires et non alternatifs. » No comment !
La Rédaction