Moins de deux semaines avant la présidentielle, « l’arme pas si secrète » de la campagne démocrate selon le porte-parole Brian Fallon, Michelle Obama, a tenu son premier meeting commun avec la candidate Hillary Clinton, en Caroline du Nord, jeudi 27 octobre. La First Lady est dotée d’une popularité inégalée. Avec 60 % d’opinions favorables dans le dernier sondage GfK pour Associated Press, elle devance son mari Barack Obama (55 %) ainsi que les candidats à la présidence et à la vice-présidence, tout comme Melania Trump et Bill Clinton.
Michelle Obama, qui a lancé le slogan démocrate
« quand ils s’abaissent, nous nous élevons », en référence aux attaques républicaines, multiplie les dé
placements pour
soutenir M
me Clinton.
« Oui, Hillary est mon amie ! », a-t-elle assuré jeudi à Winston-Salem. Comme lors de ses précédents déplacements, M
me Obama a lancé un appel à la mobilisation, reprenant les chiffres de 2012 en Caroline du Nord pour
montrer que lorsque l’on divise le total démocrate par le nombre de
precincts (circonscription électorale), quelques voix peuvent
faire la différence. «
Voter est notre ultime moyen de nous élever quand [
les républicains]
s’abaissent. Voter est notre sommet, c’est comme cela que nous nous élevons. Nous votons », a-t-elle lancé.
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« On devrait simplement annuler l’élection et donner la victoire à Trump, non ? »
Le candidat républicain à la présidentielle,
Donald Trump, en campagne dans l’Ohio jeudi 27 novembre, a répondu par l’humour aux vagues de sondages qui prédisent sa défaite le 8 novembre.
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Au cours d’un entretien accordé à la chaîne ABC et diffusé le jeudi 27 octobre, le candidat républicain à la présidentielle, Donald Trump, a semblé prendre de court son épouse Melania, présente à ses côtés, lorsqu’il a annoncé qu’elle allait prononcer prochainement « deux ou trois discours », « des discours importants ». « Oh ! », a laissé échapper cette dernière.
Le chiffre du jour
ZÉRO
La campagne du candidat républicain à la présidentielle Donald Trump n’a pas versé un seul dollar en octobre au Republicain National Committee, la plus haute instance du parti conservateur, selon le site Politico. M. Trump a par ailleurs décidé, selon le
Washington Post, qu’il ne collectera plus de fonds au profit de sa
formation d’ici l’élection, le 8 novembre. Le candidat, qui dispose d’équipes moins étoffées que celles de son adversaire démocrate, Hillary Clinton, compte pourtant sur le
Parti républicain pour
mobiliser les électeurs le jour du vote.
Après un premier sondage en ce sens de la Quinnipiac University publié le 19 octobre, une étude AP GfK confirme jeudi 27 octobre que les personnes interrogées jugent que la couverture médiatique de la campagne présidentielle est défavorable au candidat républicain, Donald Trump.
Selon cette étude, 50 % des personnes interrogées pensent que les médias favorisent Hillary Clinton, contre 6 % qui pensent qu’ils sont en faveur de Donald Trump. D’un autre côté, 8 % estiment que les
médias défavorisent Hillary Clinton, tandis que 55 % assurent qu’ils sont contre Donald Trump.
Le candidat libertarien Gary Johnson s’effondre dans les intentions de vote. Alors qu’il avait pratiquement atteint le seuil de 10 % au milieu du mois de septembre, il ne recueille qu’un peu plus de 5 %, selon les moyennes des sondages calculées par le site RealClearPolitics. La candidate écologiste Jill Stein est également au plus bas. Le manque d’attractivité de ces candidatures alternatives est surprenant compte tenu de l’image négative qui pèse sur les deux principaux candidats. Selon un sondage du Pew Research Center publié le 27 octobre, seulement 35 % de personnes interrogées estiment que la démocrate Hillary Clinton peut
être une bonne présidente. Elles ne sont que 27 % à
penser la même chose du républicain Donald Trump.