Présidentielle de 2012 : Hamed Sow s’assume et flingue Séméga
«Le Pdes est réduit à une mendicité politique. S’il y avait une morale dans la politique, Hamed Diane Séméga aurait démissionné pour sauvegarder son honneur». Cette déclaration faite par Hamed Sow lors d’une conférence de presse tenue au Grand hôtel de Bamako, le 17 mars 2012, met à nu le malaise qui secoue le parti des héritiers politiques proclamés du président ATT depuis quelque temps.
Face à la presse, Hamed Sow a confirmé les ambitions qu’on lui prête depuis un certain temps: il sera bel et bien aligné à la ligne de départ de la course vers le fauteuil présidentiel de Koulouba. Mais attention, il n’est pas candidat à l’élection présidentielle pour amuser la galerie. En effet, il faudra bien qu’on se le tienne pour dit : il s’est positionné comme un leader de proximité. Il ne fait point mystère de son rêve pour un Mali meilleur et prospère.
C’est vrai que l’homme a des idées et de l’expérience à revendre et compte bien s’en servir pour séduire l’électorat. C’est pourquoi, concernant son projet de société, Hamed Sow rassure pouvoir l’exécuter avec tous les moyens techniques et financiers nécessaires. Et ceux qui pensent qu’il s’y est pris un peu tard se ressaisissent : «Ma position s’inscrit dans le cadre de l’intérêt du Mali. Ma conviction est de faire de la politique une bande d’affaire forte et utile au Mali. La politique me coûte de l’argent, du temps, mais c’est un engagement que j’ai pris, alors donc je vais l’honorer. J’ai une vision horizontale de la gestion du pays par ma fonction. J’aborde la campagne avec sérénité. Je cherche des hommes valables pour m’accompagner dans ma vision politique qui n’est autre que : produire avant de distribuer (une administration efficiente, une politique de bonne gouvernance, la culture de résultat).
Pour faire du Mali le pays émergent rêvé par tous les fils du pays, il compte prioriser les secteurs de l’agriculture et le secteur minier, amplifier la recherche minière, une nouvelle politique d’infrastructure, le dragage des ports fluviaux, créer des emplois et booster la formation professionnelle continue. Il a mis l’accent sur les micros projets des femmes et a promis de revoir le pouvoir d’achat. Il a aussi proposé de mettre en place une véritable politique de développement et de revenu.
Mais si l’objectif déclaré de cette rencontre avec la presse était de permettre à Hamed Sow d’exposer son projet de société en tant que candidat à la prochaine présidentielle, elle a eu, par moment, des allures de procès de l’actuel président du Pdes, Hamed Diané Séméga: «Pour la présidentielle, je postule à mon nom propre. Ma relation avec le Pdes est au beau fixe. Certes, à un moment donné, des divergences sont survenues à propos de la désignation du candidat de notre parti pour l’élection présidentielle. En tout cas, depuis le 2 juin 2011, Hamed D. Séméga a entamé des manœuvres afin de se présenter comme le candidat du Pdes pour la présidentielle 2012. A-t-il tenu compte de l’avertissement d’ATT selon lequel «toute personne dans mon gouvernement intéressé à postuler pour Koulouba 2012 doit quitter le gouvernement ? Après la convention du Pdes tenue au stade du 26 Mars, les 17 et 18 décembre 201 1, le bureau rentrant ne s’est jamais réuni. Il y a eu des violations de principe des textes du parti. Le 4 janvier 2012, la Commission d’investiture a été transformée en commission de réflexion pour dire que le Pdes ne présentera pas de candidat à l’élection présidentielle du 29 avril 2012». C’est sans commentaire !
Gérard Dakouo
Face à la presse, Hamed Sow a confirmé les ambitions qu’on lui prête depuis un certain temps: il sera bel et bien aligné à la ligne de départ de la course vers le fauteuil présidentiel de Koulouba. Mais attention, il n’est pas candidat à l’élection présidentielle pour amuser la galerie. En effet, il faudra bien qu’on se le tienne pour dit : il s’est positionné comme un leader de proximité. Il ne fait point mystère de son rêve pour un Mali meilleur et prospère.
C’est vrai que l’homme a des idées et de l’expérience à revendre et compte bien s’en servir pour séduire l’électorat. C’est pourquoi, concernant son projet de société, Hamed Sow rassure pouvoir l’exécuter avec tous les moyens techniques et financiers nécessaires. Et ceux qui pensent qu’il s’y est pris un peu tard se ressaisissent : «Ma position s’inscrit dans le cadre de l’intérêt du Mali. Ma conviction est de faire de la politique une bande d’affaire forte et utile au Mali. La politique me coûte de l’argent, du temps, mais c’est un engagement que j’ai pris, alors donc je vais l’honorer. J’ai une vision horizontale de la gestion du pays par ma fonction. J’aborde la campagne avec sérénité. Je cherche des hommes valables pour m’accompagner dans ma vision politique qui n’est autre que : produire avant de distribuer (une administration efficiente, une politique de bonne gouvernance, la culture de résultat).
Pour faire du Mali le pays émergent rêvé par tous les fils du pays, il compte prioriser les secteurs de l’agriculture et le secteur minier, amplifier la recherche minière, une nouvelle politique d’infrastructure, le dragage des ports fluviaux, créer des emplois et booster la formation professionnelle continue. Il a mis l’accent sur les micros projets des femmes et a promis de revoir le pouvoir d’achat. Il a aussi proposé de mettre en place une véritable politique de développement et de revenu.
Mais si l’objectif déclaré de cette rencontre avec la presse était de permettre à Hamed Sow d’exposer son projet de société en tant que candidat à la prochaine présidentielle, elle a eu, par moment, des allures de procès de l’actuel président du Pdes, Hamed Diané Séméga: «Pour la présidentielle, je postule à mon nom propre. Ma relation avec le Pdes est au beau fixe. Certes, à un moment donné, des divergences sont survenues à propos de la désignation du candidat de notre parti pour l’élection présidentielle. En tout cas, depuis le 2 juin 2011, Hamed D. Séméga a entamé des manœuvres afin de se présenter comme le candidat du Pdes pour la présidentielle 2012. A-t-il tenu compte de l’avertissement d’ATT selon lequel «toute personne dans mon gouvernement intéressé à postuler pour Koulouba 2012 doit quitter le gouvernement ? Après la convention du Pdes tenue au stade du 26 Mars, les 17 et 18 décembre 201 1, le bureau rentrant ne s’est jamais réuni. Il y a eu des violations de principe des textes du parti. Le 4 janvier 2012, la Commission d’investiture a été transformée en commission de réflexion pour dire que le Pdes ne présentera pas de candidat à l’élection présidentielle du 29 avril 2012». C’est sans commentaire !
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