Prétendue nomination d’Ahmed Sow à la primature : Du pire mensonge !
Il y a quelques semaines, les rumeurs faisaient état de la nomination de l’ex-ministre Ahmed Sow comme conseiller spécial à la Primature. Approché par nos soins, l’entourage du Premier ministre a indiqué que cela relève du pire mensonge.
L’annonce de la nomination d’Ahmed Sow, contre toute vérité, continue de faire des remous au sein de notre société. Pour en savoir un peu plus sur cette affaire qui n’honore même pas les occupants actuels de la Primature, nous avons mené des investigations au niveau de l’Administration. D’abord, certains collaborateurs proches du Premier ministre se sont gardés de se prononcer sur la question, estimant que c’était un non évènement. Mais, vue la mauvaise presse que la présence de ce monsieur aux côtés du Premier ministre Diango Cissoko pouvait occasionner, ils ont décidé de rompre le silence. « Ahmed Sow n’a pas été nommé conseiller à la Primature. D’ailleurs, il n’en a jamais été question. Le seul conseiller spécial qui a été nommé s’appelle Ousmane Thiam » a déclaré un proche de l’actuel Premier ministre.
Selon d’autres cadres de la classe politique, une nomination d’Ahmed Sow signifierait que le Premier ministre est mal parti car, pour eux, associer M. Sow à la gestion actuelle de la transition serait la pire des erreurs. En effet, ils estiment que les casseroles que M. Sow traine lourdement derrière lui devraient contraindre ce dernier à renoncer de s’impliquer dans la gestion des affaires du Mali. Il s’agit notamment de sa gestion très décriée au Centre pour le développement des entreprises (Cde), une structure de l'Union européenne. Dans cette affaire, le rapport d'enquête de l'Office européen de lutte anti-fraude (Olaf) l’incriminait et sur cette base l’Union européenne réclamait à la société Fitina-sa plus de 3,5 millions d'euros, soit plus de 2 milliards de F CFA, au motif qu'il y a eu fraude parce qu’Ahmed Sow n’aurait pas traité le dossier dans les règles de l’art pour faire bénéficier à cette société des fonds de l’union européenne. Avec ce dossier, qui est loin d’être vidé, d’aucuns estiment qu’Ahmed Sow ferait mieux de choisir l’anonymat à défaut d’une clandestinité, voire d’un exil comme certains de ses amis.
Oumar KONATE
L’annonce de la nomination d’Ahmed Sow, contre toute vérité, continue de faire des remous au sein de notre société. Pour en savoir un peu plus sur cette affaire qui n’honore même pas les occupants actuels de la Primature, nous avons mené des investigations au niveau de l’Administration. D’abord, certains collaborateurs proches du Premier ministre se sont gardés de se prononcer sur la question, estimant que c’était un non évènement. Mais, vue la mauvaise presse que la présence de ce monsieur aux côtés du Premier ministre Diango Cissoko pouvait occasionner, ils ont décidé de rompre le silence. « Ahmed Sow n’a pas été nommé conseiller à la Primature. D’ailleurs, il n’en a jamais été question. Le seul conseiller spécial qui a été nommé s’appelle Ousmane Thiam » a déclaré un proche de l’actuel Premier ministre.
Selon d’autres cadres de la classe politique, une nomination d’Ahmed Sow signifierait que le Premier ministre est mal parti car, pour eux, associer M. Sow à la gestion actuelle de la transition serait la pire des erreurs. En effet, ils estiment que les casseroles que M. Sow traine lourdement derrière lui devraient contraindre ce dernier à renoncer de s’impliquer dans la gestion des affaires du Mali. Il s’agit notamment de sa gestion très décriée au Centre pour le développement des entreprises (Cde), une structure de l'Union européenne. Dans cette affaire, le rapport d'enquête de l'Office européen de lutte anti-fraude (Olaf) l’incriminait et sur cette base l’Union européenne réclamait à la société Fitina-sa plus de 3,5 millions d'euros, soit plus de 2 milliards de F CFA, au motif qu'il y a eu fraude parce qu’Ahmed Sow n’aurait pas traité le dossier dans les règles de l’art pour faire bénéficier à cette société des fonds de l’union européenne. Avec ce dossier, qui est loin d’être vidé, d’aucuns estiment qu’Ahmed Sow ferait mieux de choisir l’anonymat à défaut d’une clandestinité, voire d’un exil comme certains de ses amis.
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