Primaires à l’Adema : Moustaphe Dicko dans le starting-block
L’ex-ministre de l’Education nationale, Moustaphe Dicko également membre de la section de Douentza a déposé hier sa candidature à la candidature du parti à l’élection présidentielle de juillet 2013. Le dossier de candidature a été remis au permanent du parti, à 15h40mn, par le 2e secrétaire chargé du développement social de la section de Douentza, Amadou Bocoum.
La cérémonie a enregistré la présence des membres de la famille du candidat (qui était absent) et ses camarades politiques.
Cette candidature, selon Amadou Bocoum, est motivée par la volonté de l’intéressé à restaurer les valeurs fondatrices de l’Adéma/PASJ. Des valeurs qui se sont effritées au fil des années et qui ont fait pourtant la fierté de la Ruche en 1992.
Ayant été témoin oculaire de ces dérives, Moustaphe Dicko n’entend pas rester en marge de ce redressement du destin de sa formation politique. Habitué à relever les grands défis, il entend porter le projet de renouveau politique de son parti pour que ses valeurs de solidarité et de justice soient les plus partagées par les militants et les Maliens d’une manière générale.
C’est donc par devoir envers le parti que l’homme place cette ambition parce qu’il se sent interpellé.
Pour Amadou Bocoum, c’est depuis 2012 que cette candidature a été souhaitée, mais l’intéressé lui-même a préféré attendre le moment idéal qui semble être cette fois-ci. « Moutasphe a été 7 fois ministre de ce pays. Il connaît le Mali profond. Il a été élu politique et président du groupe parlementaire de l’Adéma. C’est dire qu’il connait le parti, mais aussi le Mali qu’il a parcouru pendant des années », a précisé Amadou Bocoum.
La date limite du dépôt de candidature est fixée à aujourd’hui 11 mars 2013. Selon nos informations, en plus de Moustaphe Dicko ; Adama Doumbia, conseiller municipal en Commune VI ; Me Kassoum Tapo, député élu à Mopti, ont tous déposé leurs dossiers de candidature. Ibrahima N’diaye, 2 e vice-président du parti, le fera normalement ce matin.
Une commission ad hoc se chargera de trier toutes ces candidatures afin de choisir une seule. Le consensus devrait prévaloir, mais à défaut, c’est le Comité exécutif qui procédera à un vote au mois d’avril. Le candidat sera investi en mai à travers une conférence nationale.
A. Diakité
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