Ça y est ! Ibrahim Boubacar Keïta alias IBK, le nouveau président élu du Mali, n'est pas un inconnu du grand public. Celui-là qui aime dire haut et fort que nul ne sera invité au banquet s'il n' y aura mérité d'en être, est enfin arrivé à bon port. Ibrahim Boubacar Keïta alias IBK est l'un des rares hommes politiques maliens qui maîtrisent très bien la langue de Molière. Il la parle avec aisance et conviction.
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L'ancien Premier ministre malien, Ibrahim Boubacar Keïta -IBK) à Bamako le 7 juillet 2013. AFP[/caption]
Le nouveau président très pétri de la culture gréco-romaine manie aussi avec aisance la langue de Shakespeare. Fervent lecteur et fin connaisseur des dossiers, il ne laisse aucun détail entre les lignes et est l'archétype de la rigueur, de l'endurance, de l'opiniâtreté et surtout de la récompense du mérite. Tout le monde sait qu'Ibrahim Boubacar Keïta alias
IBK attache une foi inébranlable à la République et a toujours reconnu le mérite et la valeur de tous ceux ou celles qui se sont distingués parmi leurs semblables. En prononçant de telle phrase, Ibrahim Boubacar Keïta alias
IBK ouvre le chemin de la compétition que seuls les plus audacieux l'emprunteront.
Ayons le courage de le dire, dans un pays où le mérite n'est pas récompensé, vous n'irez nulle part. Donc, par ce biais, il veut dire que la République a l'obligation d'être un chasseur de talents afin de les dénicher et les mettre à sa disposition. En le faisant, elle contribue infailliblement à sa propre réussite. Eh bien, Ibrahim Boubacar Keïta alias
IBK a vu juste et a dit la vérité. N'étouffez pas ceux qui ont du génie et du talent sinon vous contribuez à votre perte. Voltaire n'a-t-il pas dit ceci :
« Tôt ou tard, le génie fera son éclosion ». Nous sommes sûrs et certains qu'avec l'arrivée d'Ibrahim Boubacar Keïta alias IBK au pouvoir, la promotion de l'excellence sera inscrite dans son agenda. Que nul ne déguste le gâteau national s'il n'y mérite. De ce fait, il est temps, vraiment grand temps que les maliens sortent de la culture de la médiocrité pour emprunter la voie de l'excellence, gage de toute réussite sociale. Les plus méritants doivent être honorés devant tout le monde pour créer cette émulation nationale. C'est en ce moment qu'on bâtira une République digne de ce nom. Bienvenue
IBK.
Mamadou Macalou
Remarque pertinente
Les larmes d'IBK et les « armes » du peuple
Ibrahim Boubacar Keïta alias
IBK, le nouveau président de la République fraîchement élu, versait des larmes à certaines de ses sorties médiatiques. Malheur lui en a pris suite à l'écoulement de ses larmes. Les uns et les autres en ont interprété autrement. Mais, force est de reconnaître qu'Ibrahim Boubacar Keïta alias
IBK les versait pour le peuple malien. Dans son intime conviction, quand il regarde ce peuple ; le tréfonds dans lequel il se trouve, il ne peut rester insensible à cela. En tant qu'un homme averti et de surcroît un homme d'État, Ibrahim Boubacar Keïta alias
IBK savait que les maliens n'avaient rien compris du piège de la souricière et il fallait les aider à sortir de cet engrenage d'où les larmes d'
IBK. Au fil du temps, le peuple a été sensible à ses larmes qui versaient pour lui. C'est pourquoi, à leur tour, au lieu de pleurer, les maliens ont préféré brandir leurs « armes » dans les urnes pour l'élire dès le premier tour du scrutin du 28 juillet dernier. C'est la preuve que les larmes d'Ibrahim Boubacar Keïta alias
IBK n'ont pas versé pour rien. C'était cela l'enjeu qui a enfin été compris par tous. Que Dieu bénisse le Mali.
Mamadou Macalou
Humeur
De Bagadadji à Sébénicoro
I
BK, désormais la voie est ouverte
A l'époque, l'honorable Ibrahim Boubacar Keïta alias
IBK, président de l'assemblée nationale du Mali « dérangeait » non seulement à l'hémicycle mais aussi sur la route de Sébénicoro. L'ancien président de l'assemblée nationale non moins troisième personnage de l'État, faisait l'objet de beaucoup de supputations par rapports à son cortège. A chacun de ses déplacements, la route était filtrée pour ne pas dire « coupée » pour lui faciliter le passage. Cela est normal puisqu'un président de l'assemblée nationale n'est pas n'importe qui dans un État. En cas de vacance du pouvoir, il est le seul habilité à jouer le rôle du président de la République par intérim. Voilà le lien qui est très bien établi. Mais, malheur à Ibrahim Boubacar Keïta alias
IBK, dans l'accomplissement d'un pan du pouvoir, fut l'objet de toutes sortes de critiques. Dans un pays où la rumeur « tue » plus que les armes, il faut s'y faire. Qu'est-ce qu'on a pas dit en ce qui concerne le passage de ce cortège, Les mauvaises langues vont meme plus loin pour dire que si jamais Ibrahim Boubacar Keïta alias
IBK accède au trône de Koulouba, ça n'en est finit pour les maliens. Il les montrera les portes de l'enfer. Comme les voies de Dieu sont insondables, celui-ci a fait de nos jours qu'Ibrahim Boubacar Keïta alias
IBK accède au trône. Désormais, il est le président de la République du Mali, et le cortège présidentiel passera au vu et au su de tout le monde. Cependant, il est loisible de dire que de Bagadadji à Sébénicoro, le cortège a seulement bifurquer sinon sa voie initiale était la route de Koulouba. Et c'est chose faite. Place maintenant, de Sébénicoro à Koulouba, la voie est grandement ouverte.
Qui dit mieux.
Mamadou Macalou