Propulser un natif de Bamako à la tête du pays en 2012 : La maladroite démarche d’apprentis sorciers

Dans la mouvance  de la présidentielle de 2012, une association dénommée « association des natifs de Bamako » avec comme sigle (Anaba) se serait fixée comme credo, de s’impliquer pour faire élire un natif de Bamako à la présidentielle de 2012. Ses membres auraient entrepris des démarches auprès de certains cadres qui rempliraient leur critère. Un sectarisme qui ne dit pas son nom.

L’élection  présidentielle attendue au Mali en 2012 donne lieu à plusieurs tractations.  Pour la circonstance, des associations et des clubs de soutien  se créent pour soutenir des candidatures. L’association des natifs de Bamako fait partie de ce lot et serait en train de tout mettre en œuvre pour promouvoir  une candidature bamakoise à l’élection présidentielle de 2012, à en croire nos sources.  Pour mettre en œuvre ses intentions, l’association aurait entrepris des démarches de soutien auprès de certains cadres de l’administration natifs de Bamako. Cette sollicitation de l’association aurait pour but  de réunir les moyens à son niveau  afin de battre campagne pour son candidat à la présidentielle. Une situation qui risque de créer un précédent fâcheux, si elle aboutissait. Une telle idéologie prône ce qu’on pourrait qualifier de sectarisme dans notre pays  car, elle met dos à dos les régionaux contre les populations de la capitale. Ce qui est prohibé par la loi fondamentale du Mali qui dispose que « le Mali est une et indivisible ». Mieux, cette loi condamne également toute discrimination fondée sur l’origine sociale. Au regard de toutes ces considérations, cette association doit revoir sa copie pour éviter que le Mali ne sombre dans la division.

Selon toute vraisemblance, cette association ne serait composée que d’égarés politiques qui, faute d’avoir la carrure de présidentiables et en mal d’inspiration, chercheraient refuge. Sans être dans le secret des dieux, on verra bien si la seule capitale peut faire de quelqu’un président de la République.  
Ben Dao