Quel sort pour les ex-députés rebelles ?
Depuis les premières heures de la rébellion débutée en début 2012 au Mali, les sieurs Ibrahim Ag Assalek élu à Bourem (Adéma PASJ), Alhgabass Ag Intallah élu à Tin-Essako (Adéma PASJ), Ahmada Ag Bibi élu à Abeibara (Adéma PASJ), Deity Ag Sidimou élu à Tessalit (PDES) ont abandonné l'Assemblée Nationale pour s'attaquer à la Nation malienne dans les rangs du MNLA (Mouvement National de Libération de l'Azawad). Après leur déculottée face aux groupes djihadistes (MUJAO, AQMI, Ançar Eddine) qui furent leurs alliés de quelques mois, et après avoir déshonoré la Nation, ils veulent aujourd'hui combattre aux côtés des forces maliennes et françaises.
Pour beaucoup de Maliens, l'heure n'est plus aux négociations. Il s'agit pour notre pays de laver l'affront qui n'est venu que du MNLA et de Ançar Eddine. Aussi, nous sommes en droit d'inviter le MNLA à aller combattre les terroristes en Algérie, si c'est pour se faire réhabiliter. Alors ils pourraient peut-être mériter des excuses. Car ce geste serait une marque de bonne foi, à l'endroit du Mali et de l'Algérie (ces criminels du MNLA ont tous la double nationalité : malienne et algérienne) mais aussi à l'endroit de la communauté internationale. Sans quoi, ces hommes sont à abattre. Comme dit l'autre, celui qui règne par les armes, périra par les armes.
Mamadou DABO
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