Recettes douanières : une hausse de 65 milliards CFA cette année.
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La direction générale des impôts s’est engagée dans un vaste chantier de reformes structurelles[/caption]
La tâche s’annonce ardue pour le tout-nouveau directeur général de la douane : le colonel Modibo Kane Keïta. Avec un déficit, estimé à 44 milliards CFA en 2014, l’on se demande comment la direction générale de la douane peut être au rendez-vous de ces 450 milliards CFA en décembre prochain.
Pour ce faire, la douane doit réaliser, au bas mot, 39 milliards CFA par mois. Ce qui est loin d’être du beurre à couper. Surtout, dans le contexte actuel marqué, d’une part, par la morosité économique. Et, d’autre part, par l’immobilisme des cadres et agents de la douane.
Tous ceux qui permettaient, à la douane, de réaliser voire dépasser les objectifs de recettes assignés à la douane, sont affectés à des tâches subalternes. Pendant ce temps, les inspecteurs qui savent à peine rédiger un rapport sont bombardés chefs de bureau. Ou affectés à d’autres postes de responsabilité, dont ils n’ont pas la compétence.
Pour être à hauteur de mission, le nouveau directeur général doit inverser cette tendance. Et le plus tôt serait le mieux. Selon une source proche du palais de Koulouba, le colonel Modibo Kane Keïta dispose de six mois pour sortir la douane de ce mauvais pas. Auquel cas, ajoute notre source, il sera congédié comme son ex-patron, le colonel MoumouniDembelé, dont il était l’adjoint.
Oumar Babi
La direction générale des impôts s’est engagée dans un vaste chantier de reformes structurelles[/caption]
La tâche s’annonce ardue pour le tout-nouveau directeur général de la douane : le colonel Modibo Kane Keïta. Avec un déficit, estimé à 44 milliards CFA en 2014, l’on se demande comment la direction générale de la douane peut être au rendez-vous de ces 450 milliards CFA en décembre prochain.
Pour ce faire, la douane doit réaliser, au bas mot, 39 milliards CFA par mois. Ce qui est loin d’être du beurre à couper. Surtout, dans le contexte actuel marqué, d’une part, par la morosité économique. Et, d’autre part, par l’immobilisme des cadres et agents de la douane.
Tous ceux qui permettaient, à la douane, de réaliser voire dépasser les objectifs de recettes assignés à la douane, sont affectés à des tâches subalternes. Pendant ce temps, les inspecteurs qui savent à peine rédiger un rapport sont bombardés chefs de bureau. Ou affectés à d’autres postes de responsabilité, dont ils n’ont pas la compétence.
Pour être à hauteur de mission, le nouveau directeur général doit inverser cette tendance. Et le plus tôt serait le mieux. Selon une source proche du palais de Koulouba, le colonel Modibo Kane Keïta dispose de six mois pour sortir la douane de ce mauvais pas. Auquel cas, ajoute notre source, il sera congédié comme son ex-patron, le colonel MoumouniDembelé, dont il était l’adjoint.
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