Remaniement ministériel : Modibo Keïta pressenti Premier ministre
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Modibo Kéïta [/caption]
Conscient que sa première année de gestion du pouvoir a été jalonnée d’échecs, de mensonges, d’impunités et de scandales financiers, le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, en baisse de popularité, veut s’entourer d’une équipe robuste pour faire face aux défis de l’heure. Cette fois, le président ne renouvellera pas le bail de l’actuel locataire de la Primature, dont les nombreuses maladresses de son équipe gouvernementale ont été fatales au peuple malien. Ainsi, le président IBK, après avoir longtemps scruté au sein de son parti, le RPM, pour trouver l’homme idéal, est revenu à l’évidence que choisir au sein du RPM, c’est enterrer son régime. Aujourd’hui, une crise de leadership secoue le Rassemblement pour le Mali jusqu’à créer des clans. Bocary Tréta, Secrétaire général du parti, tenté par le poste du président du parti, n’est pas en odeur de sainteté avec Abdoulaye Idrissa Maïga, directeur de campagne du président de la République lors des élections présidentielles de 2013. Malgré, les multiples médiations, les deux hommes refusent d’enterrer la hache de guerre.
Pour ne pas créer un clan de mécontent au sein du parti, le président IBK, est tenté aujourd’hui de faire recours à d’autres personnes hors du parti et beaucoup plus expérimentées et rassembleurs pour extirper son pouvoir du gouffre. Et cette personne, d’après certaines sources, s’avère Modibo Keïta, ancien Premier ministre et actuellement, Haut représentant du président de la République aux pourparlers d’Alger. Ce dernier, chargé actuellement par le président de la République de recoudre de fil en aiguille le tissu social effrité en 2012, à ces pourparlers d’Alger, aura une fois l’accord de paix conclu entre le gouvernement du Mali et ces bandits armés, la lourde responsabilité de gérer la Primature en guise de récompense. C’est pourquoi, l’homme est déterminé à arracher cet accord de paix à tout prix. Un tel accord permettra au président IBK de dérouler son programme de société sur l’ensemble du territoire national. Cela, pour le bien-être des Maliens. Aux dernières nouvelles, le remaniement de l’équipe gouvernementale est imminent, et pourra intervenir même avant la signature de l’accord de paix sur le territoire malien.
Soumaïla T. TRAORE
Source : L'Oeil
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Conscient que sa première année de gestion du pouvoir a été jalonnée d’échecs, de mensonges, d’impunités et de scandales financiers, le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, en baisse de popularité, veut s’entourer d’une équipe robuste pour faire face aux défis de l’heure. Cette fois, le président ne renouvellera pas le bail de l’actuel locataire de la Primature, dont les nombreuses maladresses de son équipe gouvernementale ont été fatales au peuple malien. Ainsi, le président IBK, après avoir longtemps scruté au sein de son parti, le RPM, pour trouver l’homme idéal, est revenu à l’évidence que choisir au sein du RPM, c’est enterrer son régime. Aujourd’hui, une crise de leadership secoue le Rassemblement pour le Mali jusqu’à créer des clans. Bocary Tréta, Secrétaire général du parti, tenté par le poste du président du parti, n’est pas en odeur de sainteté avec Abdoulaye Idrissa Maïga, directeur de campagne du président de la République lors des élections présidentielles de 2013. Malgré, les multiples médiations, les deux hommes refusent d’enterrer la hache de guerre.
Pour ne pas créer un clan de mécontent au sein du parti, le président IBK, est tenté aujourd’hui de faire recours à d’autres personnes hors du parti et beaucoup plus expérimentées et rassembleurs pour extirper son pouvoir du gouffre. Et cette personne, d’après certaines sources, s’avère Modibo Keïta, ancien Premier ministre et actuellement, Haut représentant du président de la République aux pourparlers d’Alger. Ce dernier, chargé actuellement par le président de la République de recoudre de fil en aiguille le tissu social effrité en 2012, à ces pourparlers d’Alger, aura une fois l’accord de paix conclu entre le gouvernement du Mali et ces bandits armés, la lourde responsabilité de gérer la Primature en guise de récompense. C’est pourquoi, l’homme est déterminé à arracher cet accord de paix à tout prix. Un tel accord permettra au président IBK de dérouler son programme de société sur l’ensemble du territoire national. Cela, pour le bien-être des Maliens. Aux dernières nouvelles, le remaniement de l’équipe gouvernementale est imminent, et pourra intervenir même avant la signature de l’accord de paix sur le territoire malien.
Soumaïla T. TRAORE
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