À la publication le jeudi 24 septembre dernier de la liste des membres du nouveau gouvernement, tout le monde s’est interrogé sur l’absence de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) partie prenante du processus de paix. Un processus qui prévoit une période de transition de 18 à 24 mois pendant laquelle toutes les parties devraient se retrouver notamment au sein d’un gouvernement d’union nationale. Il a même été annoncé l’affectation de 2 postes aux ex-rebelles comme à la Plateforme des mouvements d’auto-défense et des noms avaient circulé pour figurer dans le nouvel attelage.
Des préalables avant l’entrée au gouvernement
Interrogé sur le sujet, le porte-parole de la CMA, Almou Ag Mohamed, a déclaré que
« nous avons observé de loin ce remaniement qui ne nous concerne pas du tout. Donc, nous n'avons aucun commentaire à faire ».
Face à notre insistance, il a tenu à mettre les points sur les I sur les cas à de Mohamed Ag Erlaf (touareg) et Zahabi Ould Sidi Mohamed (arabe) comme les représentants de la coordination :
« La CMA n'a proposé aucun ministre au gouvernement. AG Erlaf et Zahabi n'ont pas été proposés par la CMA. Pour la CMA, il y a des étapes à franchir dans la mise en œuvre de l'accord, avant de parler de sa représentation dans un gouvernement », a-t-il lancé.
En tout état de cause, la réunion du comité de suivi de l’accord (CSA) de ce mardi à Bamako à l’occasion de laquelle la CMA fera son retour après avoir suspendu sa participation suite aux affrontements d’Anefis, sera une étape importante pour lever les verrous à l’entrée des ex-rebelles dans le gouvernement.
A M C
