Répression des manifestants: La CODEM dénonce l’usage « disproportionné de la force» et exige la démission du Premier ministre
Parti membre de la majorité présidentielle, la Convergence pour le Développement du Mali (CODEM) se dit « profondément préoccupée » par la situation socio-politique du pays en ce moment. Des responsables du parti ont tenu un point de presse, ce dimanche 12 juillet, au siège du parti à Djélibougou.
-Maliweb.net- Dans leur communiqué lu par Amadou Aya, Secrétaire général Adjoint de la CODEM, le parti condamne d’abord les atteintes aux biens publics et privés. Le parti de l’ancien ministre Housseini Amion Guindo condamne aussi « l’usage disproportionné de la force», et demande la libération de toutes les personnes arrêtées.
Sur les mesures annoncées par le Président de la République, la CODEM rappelle que ce dernier a le pouvoir de dissoudre l’Assemblée nationale, « et non une partie de l’Assemblée nationale par quelques manèges que ce soit».La CODEM demande la démission du premier ministre Dr Boubou Cissé «pour donner tout son sens et sa chance au consensus.»
La CODEM prévient qu’elle ne participera pas, en l’état actuel des choses, à un gouvernement non consensuel. Aujourd’hui, a expliqué Alassane Abba, secrétaire général du parti, la priorité n’est pas la formation du gouvernement. La priorité, a-t-il conclu, est plutôt de faire baisser la tension.
A Sikasso, la CODEM affirme que son siège a été saccagé par les manifestants, et le domicile de son président Housseini Guindo a fait l’objet de tentative d’attaque. En assurant sa position, la CODEM marque sa solidarité à la famille de l’imam Mahamoud Dicko.
Mamadou TOGOLA/Maliweb.net
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