Retour au mali des ex- prisonniers du MNLA : La déception à Bamako
[caption id="attachment_70336" align="alignleft" width="350"]
Des soldats maliens (photo archives)[/caption]
C’est le vendredi dernier que les soldats détenus par le MNLA sont arrivés à Bamako. De ce vendredi 21 septembre 2012 aéroport de Bamako Sénou au mercredi 26 septembre au service social des armées, que de confusions pour ses ex-prisonniers qui fustigent le comportement de la hiérarchie.
« Tout notre malheur a commencé une fois que nous avons foulé le tarmac de l’aéroport de Sénou, on était plus bien en Algérie que chez nous… » Tels sont les quelques mots que nous avons pu arracher de la bouche d’un sergent- chef très remonté hier au service social des armées.
Les ex prisonniers avaient été convoqués par la hiérarchie pour une prise de contact, mais la confusion, l’amateurisme, les manipulations, les rumeurs sont les règles de fonctionnement. Tout ce passe comme s’il n’y avait de responsables.
D’abord le cas des malades, ils étaient 5 à être admis à l’hôpital Mohamar Kadhafi de Kati dès le samedi matin, mais c’est le lundi pour la première fois qu’ils ont rencontré un médecin qui a donné à chacun 6 comprimés sous préalables. C’est alors que les 5 hommes ont décidé d’aller voir ailleurs. Pour la rencontre du mercredi au service social des armées, une fois de plus c’est le désordre qui est la méthode. Les ex- prisonniers ont été enregistrés, ils ont rempli les fiches et sont rentrés à la maison avec des promesses.
Pourtant c’est au péril de leur vie que ces soldats sont arrivés à s’échapper de Tinzawatin avec un plan d’évasion longuement mûri. Ainsi, un des rescapés témoigne « Lorsque nous avons établi notre plan nous nous sommes faits devancés par les malades. Entre temps nous autres maintenait notre présence pour tromper nos gardes, c’est seulement après que nous les avons rejoint à la course » C’était tout juste à la veille de leur déplacement, le MNLA prévoyait de les déporter dans un endroit plus sûr et pour cela les véhicules étaient déjà arrivés.
Au regard de l’enjeu que constituaient ces prisonniers que le Mali se doit de les traiter avec respect et considération. Imaginer un instant que ces prisonniers étaient restés avec le MNLA, quelle allait être la marge de manœuvre du Mali dans la perspective d’une libération ?
Ousmane COULIBALY
Des soldats maliens (photo archives)[/caption]
C’est le vendredi dernier que les soldats détenus par le MNLA sont arrivés à Bamako. De ce vendredi 21 septembre 2012 aéroport de Bamako Sénou au mercredi 26 septembre au service social des armées, que de confusions pour ses ex-prisonniers qui fustigent le comportement de la hiérarchie.
« Tout notre malheur a commencé une fois que nous avons foulé le tarmac de l’aéroport de Sénou, on était plus bien en Algérie que chez nous… » Tels sont les quelques mots que nous avons pu arracher de la bouche d’un sergent- chef très remonté hier au service social des armées.
Les ex prisonniers avaient été convoqués par la hiérarchie pour une prise de contact, mais la confusion, l’amateurisme, les manipulations, les rumeurs sont les règles de fonctionnement. Tout ce passe comme s’il n’y avait de responsables.
D’abord le cas des malades, ils étaient 5 à être admis à l’hôpital Mohamar Kadhafi de Kati dès le samedi matin, mais c’est le lundi pour la première fois qu’ils ont rencontré un médecin qui a donné à chacun 6 comprimés sous préalables. C’est alors que les 5 hommes ont décidé d’aller voir ailleurs. Pour la rencontre du mercredi au service social des armées, une fois de plus c’est le désordre qui est la méthode. Les ex- prisonniers ont été enregistrés, ils ont rempli les fiches et sont rentrés à la maison avec des promesses.
Pourtant c’est au péril de leur vie que ces soldats sont arrivés à s’échapper de Tinzawatin avec un plan d’évasion longuement mûri. Ainsi, un des rescapés témoigne « Lorsque nous avons établi notre plan nous nous sommes faits devancés par les malades. Entre temps nous autres maintenait notre présence pour tromper nos gardes, c’est seulement après que nous les avons rejoint à la course » C’était tout juste à la veille de leur déplacement, le MNLA prévoyait de les déporter dans un endroit plus sûr et pour cela les véhicules étaient déjà arrivés.
Au regard de l’enjeu que constituaient ces prisonniers que le Mali se doit de les traiter avec respect et considération. Imaginer un instant que ces prisonniers étaient restés avec le MNLA, quelle allait être la marge de manœuvre du Mali dans la perspective d’une libération ?
Ousmane COULIBALY Quelle est votre réaction ?
