Revendications syndicales : L’AMO prend l’école malienne en otage

L’entrée en vigueur  du texte  de l’Assurance maladie obligatoire devient problématique dans nos établissements puisque les enseignants continuent à protester contre les prélèvements effectués sur leurs salaires et réclament la restitution des sommes prélevées. Les grèves inhérentes font que l’école est aujourd’hui prise en otage.

Les scolaires commencent déjà à se plaindre de la suspension des cours dans leurs établissements. Et pour cause, les enseignants qui dispensent des cours dans lesdits établissements observent en ce moment des arrêts de cours pour manifester leur mécontentement face aux  prélèvements effectués sur leurs salaires  avec l’application du texte de l’Assurance maladie obligatoire. Le constat est palpable surtout dans les établissements publics contrairement aux établissements  privés,  où les enseignants continuent à dispenser des cours car, ceux-ci  sont payés à la tache. A ce mouvement de grève s’ajoute la période électorale que notre pays connaîtra bientôt et qui aura son temps de perturbation des cours. Comme pour dire que l’école malienne risque de ne pas connaître une année scolaire normale cette année.  Une triste situation qui assombrit l’avenir scolaire des enfants. Que dire des universitaires qui n’ont pas jusque-là repris les cours alors qu’au niveau de  cet ordre d’enseignement, il reste beaucoup de détails à régler. Ce sont donc là de signes annonciateurs d’une année scolaire hypothéquée. Alors il revient au département en charge de  l’éducation de prendre rapidement des mesures idoines, à savoir les voies de négociations afin de remédier à la situation. 
Ben Dao