Répercussion de la crise économique sur les femmes : Le gouvernement du Mali et le BIT en quête de solution
"Egalité de chance et de traitement entre les hommes et les femmes : une intégration des questions de genre dans le pacte mondial pour l'emploi". C'était le thème d'une table ronde organisée le mardi 29 novembre par le gouvernement du Mali en collaboration avec le BIT à l'hôtel Laïco El Farouk.
Cette table ronde organisée dans le cadre des activités du Forum d'échange, de connaissance et de capitalisation des expériences sur : "l'égalité de chance et de traitement entre les hommes et les femmes : une intégration des questions genre dans le pacte mondial pour l'emploi" avait pour modératrice Aïchata Ibrahima Maïga de l'ORTM.
Au nombre des conférenciers, on peut citer le Directeur adjoint de l'ETD-BP Dakar, Dramane Haïdara, Oumou Touré de la CAFO, l'honorable Amadou Bouaré de l'Assemblée nationale, la représentante du ministère de la promotion féminine et des représentants des organisations syndicales du Mali.
Pour Dramane Haïdara, ce qui a commencé comme crise financière dans les pays riches est à présent devenu une crise mondiale de l'économie et de l'emploi caractérisée, qui se propage aux pays pauvres en développement.
A le croire, les premiers secteurs touchés par cette crise, à savoir la construction, les transports et la production, étaient tous à dominante masculine. "Cependant au fur et à mesure de l'évolution de la crise, la réduction des emplois s'est propagée indistinctement pour toucher tant les hommes que les femmes" a souligné M. Haïdara.
S'agissant de l'équité entre l'homme et la femme, le conférencier, représentant du BIT à la conférence, a avancé trois solutions pour relever le défi. La première consiste à : œuvrer à une intégration dans les politiques macroéconomiques des questions d'égalité entre hommes et femmes.
La deuxième, c’est investir dans les filles et les femmes pour augmenter l'employabilité.
Enfin, troisième solution : œuvrer à la promotion de l'égalité d'accès des femmes à une protection sociale.
Cette thèse a été corroborée par Mme Kéïta Fatoumata Sissoko de l'UNTM.
Pour elle, les femmes payent toujours de lourds tributs lors des programmes d'ajustement structurel. "Quand il y a licenciement, ce sont nous les femmes qui en font toujours les frais. Donc quand il y a crise au niveau mondial, les femmes sont les premières touchées. Alors qu’en l'Afrique et surtout au Mali, elles sont le plus souvent au premier plan pour la prise en charge des dépenses familiales", a souligné Mme Kéïta.
Kassoum THERA
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