Satom-Mali : Le géant français du BTP dans de très mauvaises mains

Sep 22, 2019 - 14:00
Sep 22, 2019 - 14:00
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Satom-Mali : Le   géant français du BTP dans de très mauvaises mains
C’est bien entendu  pour cause  de  la mauvaise  gestion instaurée ces quatre dernières années que le géant français du BTP, la SOGEA SATOM MALI court de gros risques pouvant sans doute nuire à sa crédibilité, voire à son existence. Clientélisme, favoritisme, affairisme, licenciements abusifs, tout y est permis désormais depuis l’arrivée de  Mahamadou Sacko  en début 2015 aux commandes comme  de la Satom Mali. De cas de licenciement s abusifs,  on en a assez enregistré  depuis l’arrivée par accident de  M. Mahamadou sacko. Le dernier en date est celui  de M. Zanké Diallo dont le dernier poste a été le chef du personnel  des travaux de la station de pompage de Kabala que Satom a en charge.  Nous avons été à l’écoute de ce dernier. Employé  de la société Satom depuis 1994, M. Zanké Diallo s’est vu licencier sans motif  concret. Devant  l’inspection du travail à Koulikoro, nous explique-t-il,  la direction de la société a évoqué des problèmes dans la gestion  du fonds  au niveau  des travaux de la station de Kabala : ‘‘C’est tout ce qu’on a dit, comment peut-on parler de problème dans la gestion de fonds alors que le travail n’est pas encore fini,  on a mis l’eau à la disposition de la population, mais les travaux de Kabala ne sont pas encore terminés , il y reste notamment le bitumage’’, rapporte Zanké Diallo qui a été licencié en mai dernier  au même rang que  72 autres ouvriers. Ce, regrette-t-il, après 25 ans de loyaux services au compte de la Satom.Sa.  ‘‘J’ai tout donné  à la SATOM,  je veux être remis dans mes droits…’’ L’affaire  est déjà devant la justice qui doit se prononcer  le 30 septembre prochain après deux reports (les 20 et 27 Août). Zanké Diallo, dit-il, n’est pas déçu de la justice de son pays, il y porte espoir d’ailleurs, mais en entendant il veut se faire  entendre sur l’injustice dont il est victime. Le fait d’avoir été licencié sans motif et sur la même liste que 72 ouvriers dont il avait en son charge.  Selon lui, avec  ses 55 ans il est à quelques pas de la retraite : ‘‘Où est-ce que je vais encore chercher de l’emploi après avoir passé toute ma carrière sur les chantiers de la SATOM, parfois dans le Mali profond’’ ajoutant qu’il est le doyen des employés de la SOTAM avec plus de 25 ans d’expériences. Le désordre est malien  C’est seulement sous  la gestion de l’actuel  chef d’Agence, Mahamadou Sacko, que la Satom a commencé  à enregistrer de pareils cas  d’errements depuis sa présence pendant plusieurs décennies. Celui qui doit son poste  grâce  à la crise sécuritaire ayant  fait fuir les responsables de la boite de nationalités  françaises, gère d’une main d’amateur l’entreprise mettant ainsi en cause toute sa crédibilité : La sous-traitance des contrats de la SATOM, l’implication de sa famille dans la gestion de la société et surtout l’identité de l’actuel avocat de l’entreprise… Nous y reviendrons Dibril Samaké

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