Secret de femme : « Le virus des jeux de société »

Juillet 27, 2011 - 18:30
Juillet 27, 2011 - 18:30
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Les jeux de société basés sur les paris passionnent plus d’une femme. Dans l’espoir de décrocher le gros lot, certaines n’hésitent à y déverser toutes leurs bourses. Les passionnés de paris de chevaux et autres, se privent de tout plaisir pour s’offrir le billet, en espérant qu’il soit le billet gagnant. « Ce virus » engendre bien souvent des disputes au sein des foyers. En effet, certaines ménagères emploient l’argent de la popote pour l’achat de ces billets de loterie. 

Des dames hypothèquent l’argent pour la scolarité de leurs enfants, les provisions du ménage et mentent à leurs conjoints pour s’octroyer l’argent nécessaire à ces paris. On en demande toujours plus. Notons que la plupart du temps, le joueur dit qu’il a raté le gros lot d’un numéro près. Cette habitude conduit le joueur à vouloir toujours recommencer mais surtout à «casquer» plus. Chose qui conduit certaines personnes à une dépendance totale.

Telle une drogue, le consommateur cherche systématiquement le bulletin indicateur des courses, des cartes. Il s’instruit, discute avec d’autres passionnés de jeux, dans le but de trouver la combinaison gagnante. La passion de certaines ménagères non lettrées, est exploitée par des hommes comme fonds de commerce. Le truc est que l’homme analyse, lit les bulletins et aide la dame à composer ses numéros gagnants en contrepartie d’une petite rémunération : « le prix de la cigarette », phrase souvent entendue auprès des parieurs.

Certains de ces « spécialistes » dans le domaine, exigent leur part du butin au cas où le numéro sera gagnant. S’il faut respecter la passion et le choix de chacun, la prudence cartésienne voudrait que l’on se pose certaines questions, telles que : Gagne-t-on plus qu’on n’y investit ? Où se trouve la limite entre le plaisir du jeu et la dépendance ?

Khadydiatou Sanogo 

 

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