Secret de femme : Que cache la soudaine affluence des hommes dans les salons de coiffures ? Les salons de coiffures bamakois se transforment de plus en plus en maisons closes.
-maliweb.net- La grande affluence des hommes dans les salons de coiffure, n’est malheureusement guère fortuite. Moins pour des besoins de soins d’esthétiques, ils y vont pour s’offrir des séances de masturbation. La conjoncture actuelle n’épargne point le commerce des propriétaires de salon de coiffure qui se voit déserté par sa clientèle.
Habituées à s’assoir sur un tabouret devant leurs salons en espérant le passage ne serait ce qu’une cliente par jour, les propriétaires des salons de coiffures galèrent de nos jours. Et pour pâlir à leur problème de pouvoir payer eau, électricité et autres charges, elles sont nombreuses ces propriétaires de salons de coiffures à « changer les habitudes de la maison ». Nul ne sait d’où provient l’initiative mais le fait existe désormais dans notre capitale. Des soins esthétiques, les « coiffeuses » se sont transformées en spécialistes de « gâteries » sexuelles. Le mot de passe pour accéder à ce jeu pour initiés, il s’agit de séance de pédicure – manucure ! Sous prétexte de se faire faire les soins des pieds et des mains, client et coiffeuse s’adonnent à un jeu érotique dépassant l’imagination novice.
Le client une fois bien installé à l’intérieur du salon, la coiffeuse qui se munit de son matériel de pédicure-manucure, se met au pied du client pour commencer sa séance. Si la séance continuait sur cette lancée, on n’aurait rien à y redire, sauf qu’à un certain moment donné, la coiffeuse éteint ou tamise la lumière pour retourner à son massage qui se termine par une pratique de masturbation à deux ou en solo selon la volonté du client qui est roi.
« Il paraît que c’est courant maintenant quand j’ai commencé à travailler dans ce salon, je n’en savais rien, je devais faire les soins des pieds et des mains d’un vieux. Lorsque j’ai commencé à lui masser les pieds il gémissait, je ne comprenais rien. J’ai continué mon travail et soudain ses gémissement montaient fort et il m’a demandée d’écarter mes jambes pour qu’il regarde, j’étais scandalisée. Je suis sortie voir ma patronne qui était dehors, tout ce qu’elle a fait c’est sourire. », témoigne X, employée dans un salon de coiffure à l’ACI 2000.
En effet si X semble naïve dans le domaine, ce n’est point le cas de Y, propriétaire de salon dans le même quartier. A partir de 18h jusqu’ à 22h, défilent devant le salon de Y, des voitures luxueuses d’où sortent des hommes venus se faire de la manucure-pédicure. Une fois le client rentré dans le salon, la coiffeuse éteint les lumières principales et ferme sa porte à clé pour prodiguer les soins à son client. Comme elle, beaucoup de propriétaires de salons de coiffures se convertissent à une industrie de tout autre genre que celui de l’esthétique.
AMITA (maliweb.net)
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