Sécurité alimentaire: l’objectif de la transition malienne

Au Mali, le gouvernement de la transition double ses opérations dans plusieurs villes dans un contexte du développement du secteur agricole. Lors de la 14é session ordinaire du Conseil supérieur de l’Agriculture (CSA) tenue le 30 avril 2024 à Koulouba, le président de la transition Assimi Goïta, a fixé les quotas des producteurs respectivement à 14 000 francs CFA pour un sac de 50 kg d'engrais minéraux, 3 000 francs CFA pour un sac d'engrais organique, 1 500 francs CFA par kg de semences de maïs hybride, 17 500 francs CFA par kg de maïs hybride. Concernant le prix du kilo de coton première graine, il a été revu à la hausse à 300 francs CFA contre 295 l'année précédente. Il maintient également l'attribution de 10 % de la production de graines de coton aux usines pétrolières agréées pour l'alimentation du bétail et le labour des taureaux. Ces décisions ont été prises afin d'améliorer la production de céréales et de coton dans tout le pays. Dans la région de Tombouctou, six coopératives agricoles de la région ont reçu de matériels agricoles le 30 avril dernier, dans le cadre d’une cérémonie présidée par le Conseiller aux affaires économiques et financières du Gouverneur de la région de Tombouctou. Ce don d’une valeur de plus de 8 millions FCFA a été offert par le projet de sécurité alimentaire pour le relèvement (ProSAR) sur financement de la coopérative allemande GIZ. Le président de transition au Mali, a donné également les orientations pour les actions prochaine, a fixé un cadre de suivi et d’évaluation des recommandations formulées après avoir évalué la campagne cotonnière récente. Pour lui, l’agriculture est un « secteur vital » pour l’apaisement et le développement économique du Mali. Depuis son arrivée au pouvoir en 2020, le gouvernement de transition au Mali, mené par le Colonel Assimi Goïta, déploie tous ses efforts pour assurer la stabilité, à commencer par le développement de la force militaire pour rétablir la sécurité dans le pays, mais aussi dans le domaine agricole pour répondre aux besoins des citoyens sans recourir aux importations depuis les autres pays. Mamadou Sangaré