Situation actuelle du pays : «Que Tessalit revienne à la France,…», dixit Cheickna Hamalla Bathily

Ancien député, 5^ème vice-président de l’Urd et chargé de communication de ce parti, Cheickna Hamalla Bathily monte au créneau. Il fait une analyse succincte de la situation et fait des propositions. Il est connu pour sa franchise et son engagement patriotique. Ainsi, pour commencer ses propos il a rendu grâce à Dieu. Et puis, il a présenté ses condoléances les plus attristées aux familles et peuples ayant perdu les siens sur le champ de l’honneur. Aussi, il a souhaité prompt rétablissement à tous les blessés. «Je lance un appel pressent à toutes les Maliennes et les Maliens à soutenir notre Armée Nationale, moralement et financièrement. Comme a décidé de faire mon parti URD qui offre 10 millions de nos francs au Ministre des Finances pour l’Armée. Ensuite, la direction nationale du parti demande aux militants, sympathisants, à tous les Maliens de s’inscrire volontairement pour contribuer à l’effort de guerre. Pour cela, une permanence existe au siège du parti à Badalabougou », a-t-il dit. Ensuite, M. Bathily d’indiquer : «Je rappelle aux hommes politiques et leurs affidés sans vergogne qui ne pensent qu’à détruire le tissu social pour des ambitions inavouées, qu’il y a neuf mois, ils ont empêché des Chefs d’Etat qui venaient au chevet du Mali d’atterrir à l’aéroport de Bamako Sénou.» Pourtant, soutient-il, «l’objectif de ceux-ci n’était autre que de soigner le malade, le Mali». De ce fait, dit-il, «ces hommes sans souci du devenir du Mali avaient scandé que la CEDEAO apporte le sida oubliant que le sida a été découvert au Mali en 1985 sans la CEDEAO. Ils étaient là à tromper le peuple. » Enfin, indique-t-il «je remercie l’ami du Mali, le Président Hollande et tout le peuple français. La France qui malgré ses ressortissants pris en otage est en train d’aider le Mali. Car sans Hollande, son intervention rapide, les jihadistes allaient se trouver actuellement à Bamako». Pour terminer, dit-il, «Je souhaite que nous mettions fin à notre orgueil mal placé et qu’à la fin des hostilités que nous donnions la base de Tessalit à la France pour le salut de la République. Que nous sachions que nous ne sommes pas plus patriotes les Sénégalais, les Ivoiriens, les Tchadiens, les Gabonais, etc., où se trouvent des bases françaises. Puisqu’il faut être clair, les rebellions de 1963, de 1991 et de 2006 ne sont pas les mêmes que pour cette année. Tout simplement parce que les choses ont basculé de la rébellion au terrorisme. Du coup, cela dépasse les frontières du Mali. Alors que Tessalit soit laissé aux français pour notre propre sécurité. Le temps pour nous d’avoir les moyens de former nos hommes et d’avoir une Armée digne de ce nom et capable de relever les défis.» B. DABO