Situation chaotique du pays (1) Le régime sollicite des bénédictions…

Juillet 6, 2014 - 21:55
Juillet 6, 2014 - 18:48
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[caption id="attachment_169643" align="alignleft" width="310"]Ministre délégué auprès au ministre de l’Administration territoriale, chargé des Affaires religieuses et du Culte, Tierno Amadou Hass Diallo Ministre délégué auprès au ministre de l’Administration territoriale, chargé des Affaires religieuses et du Culte, Tierno Amadou Hass Diallo[/caption]  La situation chaotique qui prévaut actuellement dans le pays inquiète à tous points de vue. Malgré l’apparence affichée, les autorités sont de plus en plus inquiètes. Ainsi, des émissaires, notamment des membres du gouvernement sont discrètement envoyés dans des mosquées de la capitale, afin de solliciter des bénédictions des fidèles. Les bénédictions sont bonnes, mais faudrait-il qu’elles soient accompagnées par une bonne gestion du pays. Ce qui n’est pas le cas aujourd’hui au Mali.   Situation chaotique du pays (2) Thierno Diallo boudé à Sébénicoro Le ministre des affaires religieuses et du culte, Thierno Hass Diallo, était, le vendredi dernier, l’envoyé d’IBK dans une mosquée de Sébénicoro. A peine la prière terminée, l’imam informa les fidèles que le ministre était venu leur transmettre un message du président de la République et du gouvernement : solliciter leurs bénédictions…   Mais, à peine que l’Imam eut terminé, l’assistance s’est dispersée, sans attendre le message du ministre Diallo. Chacun y allait de son commentaire. Pour certains fidèles, ils ont assez fait de bénédictions ; pour d’autres, ils ont autre chose à faire que d’écouter un discours politique dans une mosquée. Mais le sentiment général ? C’est une grande déception affichée par les populations.   Le ministre, comme cadeaux, avait amené dans ses bagages quelques exemplaires du Saint Coran et une certaine somme d’argent, dont le montant n’a pas été communiqué. Le « Mali D’abord » est-il en passe de se transformer en cauchemar ? Tout, porte à le croire.   Situation chaotique du pays (3) Le silence gênant des religieux Certains leaders d’associations musulmanes ont largement contribué à l’élection d’IBK au mois de juillet 2013. Ces religieux avaient investi le champ politique dans le seul objectif de le faire élire. Aujourd’hui, beaucoup d’entre eux regrettent leur choix. Et ils critiquent en privé la gestion d’IBK. « Nous ne savions pas qu’il était comme ça… », s’indigne un vieux, membre d’une association religieuse, à la sortie d’une mosquée. Entre IBK et une partie du Haut conseil islamique, c’est carrément la rupture.  

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