Situation de crise au nord Mali : Jeamille Bittar prône l’union sacrée autour du Président ATT

Fév 23, 2012 - 18:31
Fév 24, 2012 - 07:49
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Le Mali vit des moments difficiles, des maliens usant d’arguments, qu’eux seuls peuvent déchiffrer, ont fait usage des armes contre leur patrie. Ces armes apatrides embrasent aujourd’hui le septentrion malien. [caption id="attachment_48909" align="alignleft" width="310" caption="Jeamille Bittar"][/caption] Les morts que nous comptons procèdent du manque d’imagination et de l’aveuglement hystérique des insurgés. Mais le Mali éternel résistera aux assauts de ceux qui ont juré de provoquer sa partition, au prix de la vie de leurs concitoyens qui veulent d’une république fraternelle harmonieuse et unie. Les élections générales (notamment présidentielles) couplées au referendum constitutionnel s’annoncent dans un climat de grande insécurité. Mais ne devons-nous pas regarder l’Etat de la nation, en considérant le bilan du Président Amadou Toumani TOURE, bilan que les Maliens ont acclamé, à travers les routes, les ponts, les barrages…qui irriguent notre pays, dans un maillage qui touche l’ensemble de nos régions ? Nous devons éviter de tomber dans le piège de la confusion des genres et de célébrer sur l’autel de nos fantasmes une tentative d’assouvir le rêve de nos ambitions personnelles. Ceux qui appellent à une transition politique déjà, et qui jugent la vacance du pouvoir, se livrent à des calculs qui ne tiennent pas compte de la nécessité de participer au plan de sauvetage de la patrie en danger. Ceux-ci cherchent à ternir l’image de notre pays et veulent prendre le bilan du Président Amadou Toumani TOURE comme un passage à vide comme si de rien n’était. La classe politique et la société civile doivent rester vigilantes, en évitant de se faire l’otage d’un irrédentisme quelconque, qui serait en contradiction avec les valeurs de notre République. Notre culture et notre civilisation ne peuvent en aucun cas cohabiter avec schismes générateurs de désordre qui soumettraient notre espérance collective à la ruine. Nous ne pouvons pas mener une vie d’errance sur le sol de notre partie. Nous devons nous rappeler les lourds sacrifices qui nous firent chanceler, parfois, sur la route qui nous a conduits à la construction de la nation malienne. Il nous faut plus de solidarité autour de nos institutions, en empruntant les voies du combat démocratique ; à travers les urnes pour la conquête du pouvoir. Le monde et l’Afrique nous regardent. Jeamille BITTAR Officier de l’Ordre National du Mali Président du CESC

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