Situation politique et socio-économique du Mali : La jeunesse de la Sadi regrette la volte-face du Parena et du Rpm

Juillet 28, 2011 - 18:30
Juillet 28, 2011 - 18:30
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Dans une déclaration sur la situation politique et socio-économique du Mali, le mouvement de la jeunesse de la Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance (Sadi) regrette le départ du Rpm et du Parena de l’opposition.

Le 17 juillet dernier, la direction nationale du Mouvement de  la Jeunesse SADI a fait une déclaration sur la situation politique et socio-économique du Mali. Dans la déclaration signée par le commissaire principal, Ibrahima KEBE,  les jeunes du parti de Dr Oumar Mariko dénoncent la liquidation de l’école malienne, le manque d’emplois pour les jeunes ruraux et urbains, le bradage pur et simple de nos sociétés et entreprises d’Etat, le népotisme, les licenciements arbitraires, la corruption, le traitement inhumain infligé aux immigrés maliens, l’accaparement des terres, la spéculation foncière, la falsification de certaines parties de notre histoire en faveur d’une minorité, la vie chère, …Face à toutes ces dérives actuelles, ils appellent à la création d’un ‘’front de résistance contre le capitalisme qui ne cesse de nous maintenir dans la misère, l’ignorance et la maladie.’’

‘’La Jeunesse SADI félicite les camarades députés SADI d’être restés constants dans la défense des idéaux du parti et d’être les seules porte- parole du peuple du Mali à l’Assemblée Nationale.’’, peut-on lire dans la déclaration. Selon eux, les partis RPM et PARENA ont décliné la déclaration de politique de l’opposition pour soutenir l’action gouvernementale de Amadou Toumani Touré. « Nous regrettons cette volte-face brusque mettant  fin à une alliance si prometteuse.

Il ne stoppera point la marche en avant de la lutte contre la politique générale du gouvernement d’ATT, encore moins la résistance du parti SADI  et du peuple du Mali », argumentent les fantassins d’Oumar Mariko qui réaffirment leur détermination et leur disponibilité à soutenir sans relâche les actions et mots d’ordre de leur parti.

 

Commune IV

 

L’Urd gère mal les nouvelles adhésions

 

Le samedi 23 juillet 2011, les responsables de l’Urd en Commue IV du District de Bamako n’ont pas pu se mettre d’accord sur un secrétaire général.

Pour comprendre cette situation il faut revenir un peu en arrière, c’est-à-dire à l’élection communale annulée ou le parti de la poignée de main avait eu quatre conseillers (Samuel, Sékou DIOP, Me Kanté et Fatim). Cette annulation suite à une plainte contre la liste Moussa MARA a sonné le déclin de la section URD en Commune IV : un secrétaire général fragilisé et des départs importants (Cheick Bidani SY, Fatim ex 3ème adjoint, Sangho, Boubacar DIARRA, etc.) Au lieu d’arrêter cette saignée,  certains responsables se sont livré à des querelles de clocher. Conséquence : deux conseillères seulement.

Sékou DIOP qui était troisième sur l’ancienne liste est toujours 3ème malgré de départ d’Alfousseni KANTE. Ce qui a occasionné la chute de cet homme très expérimenté en matière de gestion communale. L’Urd, à l’instar des autres formations, gère mal les nouvelles adhésions. A force de courir derrière les nouveaux comités, on en oublie les anciens et les petites sous-sections, elles,  ne sont plus écoutées.

Lors du renouvellement du bureau de la section Urd en Commune IV le 23 juillet dernier, il y avait trois candidatures.  Le premier est celui du président de la coordination M. BAGAYOKO. Cet ancien membre du bureau national ex-PDP avait été choisi pour redynamiser les structures de base, après la dissolution de la section Urd pour contre performance. Cette mission a été une réussite.

Le deuxième candidat, c’est Samuel : actuel 1er adjoint au maire de la commune IV. Cet intellectuel très engagé est un novice en politique. Aura-t-il suffisamment le temps de gérer la mairie et en même temps la section IV Urd, à quelques encablures de la présidentielle ?

 Le troisième candidat, Mamadou SISSOKO, ancien du RDA, très expérimenté, est un orateur avéré. Il est aussi membre du bureau national Urd. De toutes les façons après cette bataille de leaderships, l’Urd doit gérer le social pour ne pas être la dernière commune au présidentielles de 2012.

Moussa Fomba

 

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