Un sommet des chefs d'Etat du G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger et Tchad), s'est ouvert mardi à Niamey pour boucler le financement de la force militaire conjointe et assurer sa montée en puissance, a constaté un journaliste de l'AFP.
Les présidents burkinabè Roch Marc Christian Kaboré, tchadien Idriss Déby, mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz, malien Ibrahim Boubakar Keïta et nigérien Mahamadou Issoufou étaient présents à l'ouverture du sommet, ainsi que la ministre française de la Défense Florence Parly.
Lancée début 2017, la force conjointe, dont la mission est de combattre les groupes jihadistes qui sévissent dans la région sahélienne, "sera opérationnelle à la fin du mois de mars", a affirmé dimanche devant la presse le ministre malien des Affaires étrangères Tiéman Hubert Coulibaly.
A l'ouverture du sommet, le président Issoufou a souligné "l'urgence que cette force soit opérationnelle" pour la "sécurité" des pays sahéliens. Florence Parly a estimé que c'était "désormais en bonne voie".