Sommet de l’Union africaine : L’intervention de la France au cœur des débats

L`intervention militaire engagée contre les islamistes qui contrôlent le Nord du Mali, à laquelle doivent se joindre des troupes africaines en cours de déploiement, était au cœur du sommet des chefs d`Etat de l`Union africaine (UA), dimanche et lundi à Addis Abeba. [caption id="attachment_104201" align="alignleft" width="350"] Les dirigeants de la Cédéao réunis en sommet extraordinaire (photo archives)
© AFP[/caption] Le sommet des chefs d`Etat de l`Union africaine (UA) qui s’est tenu dimanche et lundi dernier à Addis Abeba a débattu de long en large l`intervention militaire engagée contre les islamistes qui contrôlent le Nord du Mali. Au cours de ce sommet, les chefs d’Etats et de gouvernement ont  de façon générale saluée l’intervention militaire au Mali. L`UA a admis l`urgence à déployer sur le terrain des troupes qui n`arrivent qu`au compte-gouttes, après que la France ait dû intervenir en urgence, mi-janvier, à la demande des autorités maliennes, face à l`avancée des islamistes vers Bamako. Plus de 2.300 soldats français sont déjà déployés au Mali et l`armée française est pour l`heure le seul contingent étranger engagé au combat aux côtés d`unités de l`armée malienne contre les groupes islamistes. Addis Abeba accueillera le lendemain du sommet, le 29 janvier, une conférence des donateurs qui devront trouver les 340 millions d`euros destinés à financer non seulement la Misma mais aussi la formation et la restructuration des forces maliennes.» Lors du sommet, le président en exercice de l`UA, le chef de l`Etat béninois Thomas Boni Yayi, a passé le flambeau au Premier ministre éthiopien Hailemariam Desalegn. Il faut rappeler que le Conseil de sécurité de l`ONU a autorisé en décembre le déploiement de la Misma, chargée d`aider la faible armée malienne à reconquérir la moitié nord du pays, sous contrôle de groupes islamistes depuis avril 2012. B.D