La Cédéao a organisé samedi le 7 juillet un mini-sommet au Burkina Faso sur la transition malienne. Le sommet a regroupé plusieurs chefs d’Etat de l’organisation. La classe politique, les forces vives de la nation et la société civile du Mali étaient invitées à prendre part de la réunion. Mais certains comme la Copam ont refusé de participer à la dite sommet. Les absents ont eu tort.
[caption id="attachment_67683" align="alignleft" width="310" caption="Hamadoun Amion Guindo, président COPAM"]
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Le sommet de la Cédéao a eu lieu le samedi dernier à Ouagadougou. La conférence a enregistré la présence de 6 chefs d’Etat, une partie de la classe politique, des forces vives et de la société civile du Mali. Mais, cet appel de la Cédéao a suscité une polémique au sein de la classe politique malienne. Une rivalité farouche entre le FDR et la Copam, les plus grands regroupements de la place, a resurgi. Le FDR a fait le voyage, il a participé au sommet d’Ouaga.
La revendication du FDR est l’élargissement ou la dissolution du gouvernement en place. Le FDR veut coûte à coûte intégrer l’attelage gouvernemental. Il pence que les capacités du gouvernement Cheick Modibo sont limitées. Parce que, jusque-là il n’a posé aucun acte concret qui ressorte de ses deux missions capitales : la reconquête du Nord et l’organisation d’élections générales transparentes alors que la transition n’est que 12 mois.
A la Copam, l’élargissement du gouvernement n’est pas à l’ordre du jour. Selon son président, le gouvernement est en train de travailler, de poser des actes concrets. En fournissant l’engrais aux paysans pour la culture de coton et organisant des examens de fin d’année pour les étudiants et les élèves.
Malgré l’absence de la Copam, le sommet a pris des décisions qui vont en faveur du FDR. On peut dire le FDR a gagné son pari. Le sommet lui a donné beaucoup de satisfactions. Toutes les décisions adoptées vont dans le sens de la satisfaction des doléances du FDR.
Quant à la Copam, il lui ne reste qu’à se soumettre. Il n’a gagné aucun combat depuis sa formation, après le coup d’Etat. A-t-elle réellement une raison d’être ? Le doute est permis.
Alou Touré, stagiaire