Sommet des chefs d’etat de la Cedeao a Yamoussoukro : Que décidera le Premier ministre Cheick Modibo Diarra ?
Les Chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) se réunissent ce jour à Yamoussoukro, la capitale politique ivoirienne, pour débattre une fois encore de la situation du Mali et de la Guinée Bissau. Si, pour la Guinée Bissau, les choses semblent bouger, tel n’est pas le cas pour le Mali où la situation ne fait que se détériorer au lieu de s’améliorer. Le Premier ministre Cheick Modibo Diarra, qui prendra part à cette rencontre, prendra cette fois-ci la bonne décision. Mais le hic, c’est que la situation dans les régions Nord du Mali se complique davantage avec le manque d’eau et d’électricité.
[caption id="attachment_69778" align="alignleft" width="350" caption="Le Premier ministre de la transition, Cheick Modibo Diarra"]
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Les Chefs d'Etat de la CEDEAO se réunissent aujourd’hui à Yamoussoukro, en Côte d’Ivoire, pour tenter de mettre un terme à la crise malienne, a-t-on appris de sources proches de l'organisation communautaire sous-régionale dans la capitale ivoirienne où ces dirigeants devront se réunir toute la journée.
Selon les mêmes sources, ce sommet est devenu nécessaire parce que les événements de ces derniers jours dans le septentrion malien ont été unanimement condamnés par le bloc sous-régional. C’est surtout l’absence d’eau et d’électricité qui incite ces dirigeants ouest-africains à agir vite pour le déploiement des troupes au Mali pour éviter une grave crise humanitaire qui se profile à l’horizon.
Les Chefs d'Etat de la CEDEAO devront rencontrer le Premier ministre malien en aparté pour lui demander d’agir rapidement pour saisir le Conseil de sécurité de l’ONU pour l’envoi, le plus tôt possible , de forces militaires dans son pays sous le couvert des Nations Unies afin de trouver les voies et moyens pour que le pays recouvre son intégrité. Actuellement, les groupes armés se regardent en chiens de faïence. N’est-il donc pas temps, pour les autorités du pays, de saisir cette aubaine pour les chasser du Nord une fois pour toutes ? Sur ce point, on espère être entendu et que le Premier ministre suivra les conseils de ses aînés, au risque de se retrouver seul et isolé le moment opportun. Les leaders ouest-africains estiment que la crise malienne « est devenue une situation de crise humanitaire et de sécurité régionale » et que le moment est venu d'assurer la protection des vies humaines et de redonner le sourire aux populations du Nord. Cette réunion que d’aucuns qualifient « de la dernière chance » pour le Mali doit faire réfléchir Cheick Modibo Diarra, s’il ne veut pas voir le peuple malien se rebeller contre sa personne.
Paul N’guessan
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Les Chefs d'Etat de la CEDEAO se réunissent aujourd’hui à Yamoussoukro, en Côte d’Ivoire, pour tenter de mettre un terme à la crise malienne, a-t-on appris de sources proches de l'organisation communautaire sous-régionale dans la capitale ivoirienne où ces dirigeants devront se réunir toute la journée.
Selon les mêmes sources, ce sommet est devenu nécessaire parce que les événements de ces derniers jours dans le septentrion malien ont été unanimement condamnés par le bloc sous-régional. C’est surtout l’absence d’eau et d’électricité qui incite ces dirigeants ouest-africains à agir vite pour le déploiement des troupes au Mali pour éviter une grave crise humanitaire qui se profile à l’horizon.
Les Chefs d'Etat de la CEDEAO devront rencontrer le Premier ministre malien en aparté pour lui demander d’agir rapidement pour saisir le Conseil de sécurité de l’ONU pour l’envoi, le plus tôt possible , de forces militaires dans son pays sous le couvert des Nations Unies afin de trouver les voies et moyens pour que le pays recouvre son intégrité. Actuellement, les groupes armés se regardent en chiens de faïence. N’est-il donc pas temps, pour les autorités du pays, de saisir cette aubaine pour les chasser du Nord une fois pour toutes ? Sur ce point, on espère être entendu et que le Premier ministre suivra les conseils de ses aînés, au risque de se retrouver seul et isolé le moment opportun. Les leaders ouest-africains estiment que la crise malienne « est devenue une situation de crise humanitaire et de sécurité régionale » et que le moment est venu d'assurer la protection des vies humaines et de redonner le sourire aux populations du Nord. Cette réunion que d’aucuns qualifient « de la dernière chance » pour le Mali doit faire réfléchir Cheick Modibo Diarra, s’il ne veut pas voir le peuple malien se rebeller contre sa personne.
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