SOS pour notre confrère Daba Balla Kéita : S’il n’est pas évacué, il risque une amputation

Juillet 9, 2012 - 18:30
Juillet 10, 2012 - 11:49
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[caption id="attachment_78867" align="alignleft" width="315" caption="Daba Balla Keita"][/caption] Le dimanche 1er juillet notre collègue Daba Balla Kéïta, non moins rédacteur en chef du Nouvel Horizon a été violemment percuté par un automobiliste au niveau de la place CAN.  Admis par la protection civile aux urgences de l’hôpital Gabriel Touré, notre collègue risque de se faire amputer une jambe s’il n’est pas évacué à l’extérieur pour recevoir des soins appropriés. C’est le constat établi par le personnel soignant qui s’affaire autour de lui. Comment en est –on arrivé là ? Après la clôture  du forum sur la paix auquel il venait d’assister à la maison  de la Presse et la finale de l’euro,  notre confrère Daba Balla Kéita s’est rendu à la bibliothèque nationale, avant de rejoindre la rédaction du quotidien Nouvel Horizon pour le bouclage. Aux environs de 20h45, sur sa moto Djakarta, il  prit la direction de la bibliothèque nationale à Sébénikoro. Une fois arrivé au niveau du rond point de la place CAN, il a été violemment percuté par une Mercedes C 220 à bord de laquelle se trouvaient quatre personnes. Daba Balla  perdit aussitôt connaissance. Les éléments de la protection civile alertés,  l’ont conduit à l’urgence du centre hospitalier universitaire Gabriel Touré.  Il y est resté 7 heures d’horloge. En raison de l’ampleur des dégâts causés au niveau de son pied droit, les médecins ont immédiatement proposé une amputation. Les médecins ont identifié une fracture et une luxation ouverte de la cheville.  Notre collègue Laya Diarra et le grand frère du malade se sont fermement opposés à toute amputation. Ils avaient essayé de le plâtrer. Malheureusement, ce processus comporte beaucoup de douleur  qui empêche aujourd’hui le malade de trouver  du sommeil. Les médecins ont procédé par un traitement orthopédique. Une procédure longue qui nécessite une rééducation. Et si rien n’est fait, il risque une amputation de son pied droit. Pour qui connait le revenu d’un journaliste malien, Daba Balla a lui seul ne pourra pas faire face à ses soins ni à ses frais d’évacuation. Pour ce faire, nous lançons un cri de cœur au ministre de la santé, aux ambassadeurs accrédités au Mali, à nos partenaires et à toutes personnes de bonne foie à nous venir en aide pour que le jeune rédacteur en chef âgé seulement de 37 ans puisse retrouver toute sa santé. Pour tout contact adressez-vous à  lui au 66 77 26 28 ou  76 07 83 29 ou à Laya Diarra, rédacteur en chef de Soir de Bamako au 76 20 30 05.  Fatoumata  Mah Thiam KONE  au  66 7279 91 Sinon qu’il est dans une salle dilapidé où l’hygiène n’y est pas ni le repos car les gens défilent en longueur de journée. F. Mah Thiam KONE

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