Soumaïla Cissé aux membres du Front pour la Sauvegarde pour la Démocratie: «Il faut agir vite et maintenant»

Les leaders du Front pour la Sauvegarde pour la Démocratie (FSD) étaient face à la presse. Ce jeudi, à la Maison de la presse. L’objectif de cette rencontre était de faire connaître les signataires du Manifeste du Front. L’occasion pour Soumaïla Cissé, Chef de file de l’opposition de dire tout le mal qu’il pense du régime IBK avant d’appeler les Maliens à se regrouper au sein du FSD. - Maliweb.net - Faire respecter le libre choix majoritaire  du peuple malien; mettre en place un système électoral fiable, transparent, contrôlable et validé par les acteurs politiques; restaurer la confiance en nos institutions; instaurer une gouvernance vertueuse inclusive; des mécanismes crédibles de dialogue politique et social; protéger la liberté de la presse…. Ce sont là entre autre quelques objectifs du front tel qu’inscrit dans le Manifeste lu par Me Demba Traoré, porte-parole. Plusieurs hommes politiques étaient à la conférence de presse. Parmi eux: Moussa Sinko Coulibaly, Tièbilé Dramé, MountagaTall, Choguel Kokalla Maïga, Hamadoun Dicko, Moustaph Dicko, Mamadou Diawara dit Bati, ou encore le très influent Oumar Ladji Touré de l’Association Kaoural Renouveau. Certains signataires du Manifeste, notamment le candidat à la présidentielle Dramane Dembélé ou encore Me Mohamed Ali Bathily, pourtant présent au lancement du Front, le 06 octobre dernier, n’ont pu faire le déplacement à la Maison de presse. L’heure de la mobilisation Dans ses propos liminaires, le «Président Soumaïla Cissé», comme on l’appelle ici, a fait l’état de la « gestion calamiteuse» du pays par IBK. Selon lui, il y a urgence à «sauver le Mali, à sauver la démocratie malienne et la souveraineté nationale». Soumaïla Cissé appelle tous les patriotes à se joindre à la lutte au sein du Front. Il s’agit, indique-t-il, du « combat pour l’avenir du pays, du combat pour faire cesser toute oppression et réduire la fracture sociale». Cependant, conseille le Chef de file de l’opposition, «il faut agir vite et maintenant». Prenant la parole tout comme les autres leaders du Front, Choguel Kokalla Maïga appelle aussi à la mobilisation. Pour lui, les Maliens doivent se mobiliser contre la partition en cours du pays. Le redécoupage territorial tel que présenté par le ministère de l’Administration Territoriale, explique Choguel, n’est autre que l’outil de l’autonomisation,  de la fédéralisation et plus tard de la partition du pays. « J’espère me tromper », s’inquiète l’ancien ministre de la Communication du régime IBK. Mamadou TOGOLA/Maliweb.net