![Retour de la CMA au bercail : Après le 20 juin, place à la Commission Vérité, Justice et Réconciliation](http://www.maliweb.net/wp-content/news/images/2015/06/signature-CMA.jpg)
26Dans cette situation d’un pas en avant et deux en arrière, la CMA joue forcement à un jeu qui ne profite pas à la paix. Donc, qui profite à l’échec pur et simple des accords signés ici à Bamako !
Une attitude qui ne trompe guerre, lorsqu’on connaît la position, la vraie de la France par rapport aux accords en raison de sa conduite à l’occasion de la cérémonie de signature. Elle en a fait un non
évènement. La guerre de positionnement ayant tourné court pour les dignitaires de la coordination des mouvements de l’Azaouad, par la défaite sur le terrain militaire et le retour d’Anefis dans le giron
de la Plate forme, est à l’origine de son retrait des travaux du comité de suivi. Comme à Ménaka, la CMA, épaulée à la fois par la France et la Minusma, conditionne son retour à la table par le retrait
de Gatia d’Anefis. Son message de chantage est relayé par la force onusienne qui donne de la voix à la triste revendication des forces rebelles. Qu’aurait donc été la position de la Minusma si toutefois
c’était la CMA qui aurait maté le Gatia ? En exigeant de Gatia son retrait pur et simple d’Anefis, la Minusma ne fait-elle pas de cette partie du territoire national, une propriété des rebelles ?
Kamaye Kondo