Tièman Coulibaly, ministre des Affaires Etrangères: « Je n’ai pas encore d’éléments en ma possession qui me font douter de la médiation de Blaise Compaoré »
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© AFP[/caption] C’est du moins, ce qu’a répondu le ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale aux hommes médias. C’était lundi dernier, à la faveur de la conférence de presse qu’il a animée dans son département à Koulouba. Au cours de cette conférence de presse, le chef de la diplomatie malienne a fait son bilan, à mi-parcours, depuis son arrivée, à la tête de la diplomatie malienne. Un bilan qui concerne, essentiellement, les sommets auxquels il a pris part afin de porter haut la voix du Mali. Mais surtout, son point de vue sur la crise qu’il traverse. Mais aussi, de convaincre les partenaires techniques et financiers à reprendre leur coopération avec le Mali. Pour le chef de la diplomatie malienne, ses sorties ont été fructueuses. A l’en croire, au cours du sommet des non-alignés, tenu du 28 au 30 Août dernier, cinq paragraphes ont retenus sur la crise malienne. La réunion du Conseil de Médiation et de Paix dela CEDEAO, tenue à Abidjan, le 7 septembre dernier, a permis d’harmoniser les positions dela CEDEAOavec celles du Mali. S’y ajoute le sommet de l’Union Européenne tenu le 19 septembre dernier, qui a permis de convaincre la communauté internationale de la gravité de la crise malienne. Aussi, Tièman Coulibaly a, récemment, effectué une visite en l’Algérie et au Burkina-Faso. Selon lui, l’objectif de sa visite à Ouaga n’était pas de rencontrer Ansar-dine et le MNLA qui sont en négociations avec le médiateur ; mais plutôt d’aller s’accorder avec son homologue Djibril Bassolé sur les tâches à exécuter, dans les jours à venir. « A Ouaga, je n’ai pas rencontré Ansar-dine et le MNLA, parce que je n’avais pas mandat pour les rencontrer » a-t-il déclaré. A-t-il confiance au médiateur Blaise Compaoré ? Peut-on organiser les élections avant la libération des régions du nord ? Peut-on négocier avec Ansar-dine et MNLA ? Ce sont, entre autres, les principales questions qui ont été posées par les journalistes. Pour ce qui concerne le médiateur, le ministre des Affaires étrangères est formel : « je n’ai pas, encore, en ma possession, des éléments qui me font douter du médiateur Blaise Compaoré ». Mais il assure que Blaise Compaoré a été désigné parla CEDEAO. Et il lui est impossible, dans ce cas, de faire ce qu’il veut. Mais le Mali, ajoute t-il, est en train de tout faire pour imposer sa position. S’agissant des élections, Tièman Coulibaly a répondu en paraphrasant le président de la transition, qui estime qu’organiser des élections sans avoir libéré les régions du nord, c’est accepter la partition de fait du Mali. Le ministre des Affaires Etrangères a aussi expliqué que le Mali a déjà fixé les limites d’une éventuelle négociation. « La laïcité et l’intégrité territoriale du Mali ne sont pas discutables », dit-il. Avant de conclure, que la négociation n’empêchera pas la poursuite et la punition des crimes commis. Abou BERTHE
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