Un véhicule de la MINUSMA, a sauté sur une mine, le lundi 30 juin dernier. L’attentat terroriste s’est déroulé sur la route nationale, entre Tombouctou et Goundam. Le véhicule qui porte l’insigne «UN », (voir les images) a été totalement bousillé par la déflagration.
Le Bilan est important : un soldat tué sur le champ et 8 blessés graves sur lesquels un a rendu l’âme hier, nous apprend une source médicale régionale.
Selon nos informations, ce sont des complices se trouvant en ville, qui ont informé les terroristes (des individus se déplaçant à dos de chameaux) de cette patrouille de la MINUSMA qui était en partance pour Goundam. Les terroristes prennent alors le devant et n’ont eu aucun mal à dissimiler une mine dans l’un des nombreux nids de poules qui jonchent la voie, à 18 Km de Tombouctou. Suite à cette attaque, qui a ciblé les militaires de la force onusienne, les autorités militaires régionales ont renforcé les contrôles à l’entrée de la ville de Tombouctou où, les fouilles des véhicules sont devenues stricts. «Aucun véhicule ne peut (actuellement) passer le cheak-point avant d’être préalablement déchargé, fouillé jusqu’au dernier bagage», indiquent nos sources.
Il faut préciser que ce nouvel acte de défiance des groupes terroristes intervient quelques jours seulement après le renouvellement du mandat de la MINUSMA par le Conseil de sécurité, le 25 juin dernier. L’acte vient surtout poser la question de la sécurisation et la pacification d’une zone où, malgré l’opération Serval et la présence de la MINUSMA, les groupes armés (terroristes et du narco djihadisme) redeviennent aujourd’hui très actifs.
Papa Sow