L’évolution de la crise, nous amène à nous interroger sur la crédibilité de tous les acteurs dans la danse. Sans faire d’amalgame, comme l’instruisait, lui-même le président ATT lors des premières euphories.
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OUI ! le peuple a respecté les consignes et toutes les sensibilités ont appelé à l’unisson.
« Noirs et blancs, nous sommes uns » « du nord au sud, de l’est à l’ouest un seul Mali ». C’était donc l’appel populaire. L’union sacrée a prévalu, mais des interrogations demeurent. Peut-on accorder la même confiance à tous ceux qui se réclameraient proche du président ?
Nous en doutons. Le véritable mal c’était que notre cher Président s’est à un moment donné de l’histoire fait entourer de tout le monde et de rien. Voilà que la plaie caressée est maintenant bien puante. Et il faut la soigner. Comment ? Avec quel médicament ? Et quel docteur ?
Embarrasser, pris dans son propre piège, la méfiance s’impose et nul n’est blanc comme neige dans cette histoire. Il y a autant de combat qu’au nord qu’ici. D’en haut de Koulouba, il doit falloir passer à un nettoyage sans complaisance. Car tous ceux s’y trouvent ont dévoilé au grand jour leur incompétence et nous mettent en doute. Enfin, la crédibilité de tout un chacun est mise à jeu. La situation impose la question : un président pour quel entourage ?
L’armée n’avait jamais atteint ce niveau de désordre. Que des tigres sur papiers promis avec toutes les complaisances possibles. Sous ce ciel, le mérite est passé à coté. Et enfin aujourd’hui, nous payons le prix de la camarilla d’une autre ère.
Benjamin SANGALA