Une enfant pas comme les autres

Cette fillette de trois ans semble identifier dès les premiers contacts le père qui avait nié sa paternité.

Les faits remontent à 2010, dans le cercle de Nioro, il s’agit de l’histoire d’une fille qu’on appelle Aminata Coulibaly, 18 ans élève au lycée et sa petite fille Mama de 3ans.

A l’époque Aminata avait une liaison avec son cousin du nom de Moussa, étudiant à la Faculté de Médecine. Pendant les  périodes académiques  Moussa rentre à Bamako et ne revient que pendant les vacances. En 2010, lorsque le cousin est parti pour les études, Aminata a commence à sortir avec un de ses enseignants. Les vacances suivantes, Moussa est revenu, la fille a repris avec lui sans arrêter avec l’autre, elle a choisi de gérer les deux relations.

Au bout d’un moment, elle est tombée enceinte.  Selon elle, l’auteur était le cousin qui avait appris au sujet de sa relation avec l’enceignant.  Le cousin a nié tout en bloc.  Selon le cousin, en temps qu’étudiant en médecine, il prend toujours ses précautions. Ainsi Aminata n’avait pas d’autre choix que de porter la responsabilité  sur l’enseignant.

Elle a accouché pendant l’année scolaire 2011.  Le professeur a assumé pleinement ses responsabilités, avec une prise en charge complète de l’enfant pour que la fille puisse poursuivre ses études.

Après une année passée,  la petite grandit.  Petit à petit elle commence à prononcer les petits mots « maman, etc ». L’enseignant dans son programme n’attendait que le sevrage de l’enfant pour assurer sa garde afin qu’Aminata puisse poursuivre normalement ses études.

En Novembre 2014, alors que  Mama a atteint l’âge de 3 ans, toutes les conditions sont en fin réunies pour le déménagement de la petite chez son père.

De l’autre côté, le cousin Moussa qui avait lui aussi fondé son foyer et s’est installé à Bamako, a effectué un voyage dans la ville au cours du quel il a été saluer chez son oncle, le père d’Aminata.

Lorsqu’il a franchi le seuil de la cour avec ses amis, la petite Mama a couru pour le rencontrer en l’appelant  « papa » alors qu’elle ne l’avait jamais vu auparavant. Ce fut une grande surprise car il s’est avéré que c’était aussi la seule fois que l’enfant  prononce le mot « papa »  selon les témoignages de la famille d’Aminata. Au départ de Moussa, la fille s’est mise à pleurer pour.

Lorsque les faits ont été rapportés à la mère de Moussa qui l’avait soutenu dans sa décision au moment des faits, elle a d’abord chercher à voire la petite Mama avant d’affirmer  qu’elle voit toujours cet enfant dans son rêve qui cherche son père devant sa porte.

En fin, la mère de Moussa décide de reprendre la garde de l’enfant qui est juridiquement l’enfant d’un autre. Selon elle les faits naturels sont suffisants pour réclamer le sang de son fils. Qu’en pensez vous ?

M. K. DIABATE (maliweb.net)