Union de l’opposition au Mali : Est-ce le signe annonciateur ?

Nov 22, 2018 - 21:00
Nov 23, 2018 - 04:05
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Union de l’opposition au Mali :  Est-ce le signe annonciateur ?
On la croyait désemparée face aux nombreuses secousses qui menacent son organisation. Mais les leaders de l'opposition malienne ont surpris plusieurs observateurs de la vie politique en prouvant qu'ils peuvent taire leurs dissensions du passé au nom de l’intérêt supérieur de la nation.  C’est pour certains un signe qui annonce la fin de la souffrance des populations sous le régime de la rupture. Face à un gouvernement où le leader proclame que "je n’ai peur de rien, je ne recule devant rien", ou encore "lorsqu’un dirigeant arrive au pouvoir, laissez-le faire ce qu’il veut et attendez votre tour", il y a lieu de s’inquiéter et le Mali qui pensait avoir tourné la page de ce genre de gouvernance ne peut pas accepter le retour de ce système politique qui rappelle un passé douloureux. Il y a donc urgence à agir pour opposer un refus catégorique à ce système politique rétrograde instauré par le gouvernement d’IBK II. Les leaders de l’opposition dans la tradition de la particularité malienne "ici, c’est le Mali", ont compris que l’heure est grave. Que face aux grands maux, les grands remèdes, la première approche thérapeutique de la sortie du peuple du calvaire, de la misère et de la souffrance que lui impose le gouvernement IBK II depuis la présidentielle 2018, c’est d’unir ses forces. C’est le regroupement de ces forces de l’opposition qui a eu lieu le vendredi dernier, lors de leur meeting à la Bourse du travail, réprimandé par les forces de l’ordre. Lorsque fusionnent le parti URD avec la Codem d’Housseyni Amion Guindo. Qu’à ces deux formations politiques se joignent le Cnid-Fyt de Me Mountaga Tall, le parti Sadi, le parti MPR, ainsi que d’autres formations politiques et des acteurs de la société civile, il y a lieu de penser que la chose est sérieuse. De tout temps, on a critiqué l’opposition d’être éparse et fragile. Avec ce regroupement, il y a visiblement des lueurs d’espoir qu’elle restera ainsi soudée pour organiser une véritable opposition au régime d’IBK, gage de la vitalité de la démocratie malienne, car un gouvernement sans opposition est comme un navire sans gouvernail. Le premier test de ce regroupement de l’opposition est la participation aux élections législatives prochaines. Assi de Diapé

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