Vague d’arrestations et nomination du Premier ministre : Des personnalités se prononcent

Au moment où nous mettions sous presse, nous avons pu joindre certaines personnalités pour recueillir leurs impressions par rapport à la nomination de Cheick Modibo Diarra à la Primature et la vague d’arrestations opérées hier par la junte. Voici leurs commentaires.   Cheick Oumar Sissoko, président du  Parti Sadi : « Nous allons nous réunir pour dégager une position » « A chaque évènement, nous essayons de recueillir les informations et on se réunit après pour dégager une position. J’ai convoqué mon bureau pour 17 h (Ndlr : hier) et à partir de là on va  dégager notre position. En ce qui concerne le choix de Cheick Modibo Diarra, c’est un aboutissement des assises de Ouagadougou ».  Boubacar Touré, secrétaire à la communication du RPM : « C’est à l’œuvre qu’on va  juger le nouveau Premier ministre » « C’est à l’œuvre qu’on va  juger le nouveau Premier ministre. C’est la première fois que Cheick Modibo Diarra occupe une telle fonction au sein de l’administration malienne, en tout cas à ce niveau, nous estimons qu’on doit lui donner la chance de montrer ses preuves. En cette situation de crise politico-sécuritaire, on espère qu’il aura la morale et l’intégrité de faire face aux défis que sont l’intégrité territoriale et l’organisation des élections. C’est tout le souhait qu’on peut faire pour lui. S’agissant de la vague d’arrestations, je mets ça d’abord au compte de la rumeur. Aucune autorité n’a officiellement confirmé ce que vous appelez vague d’arrestations. En tout cas, Rfi a l’habitude de donner des informations sur le Mali dont nous-mêmes Maliens on se posait la question de quel Mali il s’agit. En tant que responsable d’un parti comme le RPM, je me garde de me fier aux rumeurs ».  Hamadoun Amion Guindo, secrétaire général de la CSTM : « Cheick Modibo Diarra est l’homme qu’il faut » « Nous pensons que c’est l’homme qu’il nous faut aujourd’hui. Il a la carrure nationale et internationale pour faire bouger les choses. En ce qui concerne les arrestations, ça rentre dans le cadre des priorités des autorités en place. S’il y a des soupçons, elles procèdent par une vérification. Nous voulons que cela se fasse dans le cadre du respect des droits humains ». Mahmoud Dicko, président du HCI : « Nous espérons que ça soit la bonne » « Son nom suscite beaucoup d’espoir. Nous souhaitons qu’il soit le bon choix et soit à la hauteur des attentes. Quant aux arrestations, je ne sais pas d’abord leurs motivations, mais pour moi, rien ne sert de créer la psychose. Si j’ai un conseil à donner c’est d’aller dans le sens de l’apaisement ». Rassemblés par A.D