La ville de Kidal n’était pas un objectif stratégique pour les militaires maliens, mais plutôt un enjeu, a estimé auprès de Sputnik le colonel Dembélé, porte-parole de l’armée du pays. Par cette démarche, les forces nationales cherchent à affermir leur autorité dans la région, tout comme à la sécuriser.
L’entrée de l’armée malienne dans Kidal répondait à l’enjeu d’assurer la sécurité de la population et la consolidation du pouvoir, a déclaré à Sputnik le porte-parole des forces armées maliennes.
"Kidal ne constitue pas un objectif stratégique en tant que tel, parce que la nouvelle dynamique des autorités maliennes c’est de pouvoir accéder en autonome la sécurisation de l’ensemble du territoire national", a indiqué le colonel Souleymane Dembélé.
L’armée n’était pas présente dans cette ville depuis une dizaine d’années:
"Il fallait mettre pied à Kidal, comme une partie de l’ensemble du territoire national, pour que la sécurité et l’autorité de l’État puissent être effectives".
Selon lui, la coopération militaire avec la Russie a contribué au "renforcement des capacités des forces armées maliennes tant en termes d’équipements que dans la formation des hommes".
Les forces armées ont annoncé le début d’une
opération terrestre à Kidal, le 9 novembre, pour sécuriser les lieux et éradiquer les derniers terroristes. Des actions qui servent à appuyer les frappes aériennes, selon la Défense du pays. Deux jours plus tard, les militaires ont fait état de la percée des lignes de défense des terroristes.