Les décideurs au sein du mouvement Yèrè-Wolo-Ton ont sollicité leurs militants à siéger devant l’Assemblée Nationale, afin d’empêcher la rentrée parlementaire de la session d’octobre. Mais la matinée nous a réservé le contraire à l’appel. Aucun militant n’y était au rendez-vous et les gardes étaient en attente.
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C’est du moins ce qui ressort de leur participation à la marche de la Coordination des Organisations Patriotiques du Mali(COPAM), le vendredi 28 septembre, pour soutenir l’armée malienne et cracher leur dégout quant à l’intervention des troupes étrangères au Mali pour une sortie de crise.
Les têtes du mouvement Yèrè-Wolo-Ton ont demandé à leurs militants de siéger, hier matin devant l’assemblée afin d’empêcher la rentrée parlementaire de la session d’octobre.
« L’Assemblée Nationale doit être dissoute. Son mandat est fini et s’ils refusent de le faire, nous allons tous rentrer nous asseoir, lundi 1er Octobre dans la grande salle. Rien ne se fera, car à notre entendement il n’y a plus de députés. Nous sommes tous des élus aujourd’hui. » A clamé un militant Yèrè-Wolo-Ton devant le ministère de la Défense.
Ce beau jour nous a réservé une surprise. D’aucun militant n’a respecté le rendez-vous, mêmes les décideurs. Prévue pour 7 heures, il n’y avait personne devant l’Assemblée Nationale, vers 08 heures. A l’entrée et dans la cour de l’Assemblée Nationale, un nombre considérable de gardes était présent. Ceux qui étaient devant le parlement, avec l’air en attente de quelque chose, et se faisaient déjà des occupations. Ils jetaient les tables des vendeurs qui sont à quelques mètres de l’entrée principale de l’Assemblée Nationale dans le jardin afin (d’après leur échange) de libérer la voie.
Nous sommes restés pendant une demi-heure mais, aucune trace des manifestants. Et quant on retournait à la rédaction, nous avons croisés deux pick-up remplis de gardes, au niveau du ministère de l’Education en direction de l’Assemblée Nationale.
La rentrée parlementaire était prévue à 17 heures. Cette session est budgétaire. Et jusqu’à notre bouclage, nous n’avions reçu aucune information quant à cette manifestation de Yèrè-Wolo-Ton.
Sont-ils revenus à la raison. En tout cas leur dernière manifestation en direction de Koulouba doit leur servir de leçon. Car la garde républicaine, ne leur accordera plus de marge de tolérance, surtout vu l’état fragile de la situation actuelle.
Boubacar Yalkoué