Younouss Hamèye Dicko, lors de la marche de la COPAM: "Naïfs serions-nous, si nous croyons que la CEDEAO et sa MICEMA vont combattre pour libérer notre territoire"
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Younouss Hamèye Dicko, président Copam[/caption]
La coordination des organisations patriotiques du Mali a battu le pavé, le vendredi 28 septembre, pour soutenir les forces armées et de sécurité du Mali. Cette manifestation est partie de la place de la liberté au ministère de la défense et des forces armées où les responsables ont lu une déclaration. Au cours de cette marche, Pr. Younous Hameyé Dicko a déclaré " Naïfs serions nous, si nous croyons que la CEDEAO et sa MICEMA vont combattre pour libérer notre territoire "
Décidément, les responsables de la COPAM veulent se faire entendre sur le dossier brûlant de notre pays. Ils se sont manifestés le vendredi 28 septembre à travers une marche pacifique. Entre 300 à 400 selon la police et 800 selon les organisateurs, les marcheurs ont quitté la place de la liberté à destination du ministère de la défense et des anciens combattants.
Sur plus de 900 mètres, les marcheurs conduits par les professeurs Younous Hamèye Dicko, Rokia Sanogo, Bakary Diallo le nouveau président du RPDP et le bouillant secrétaire général de SADI, Oumar Mariko. Ils ont scandé des slogans hostiles à la CEDEAO et aux chefs d'Etat, notamment l'Ivoirien Alassane Dramane Ouattara, le Burkinabé, Blaise Compaoré, le Beninois, Yayi Boni et le Malien Dioncounda Traoré.
Au cours de la marche, les manifestants ont demandé la libération des armes bloquées au port de la Guinée Conakry et au Sénégal, afin que les militaires maliens puissent aller à la reconquête des régions du Nord.
Devant le ministère de la défense, seule la radio Kayira et l'ORTM ont été acceptées à l'intérieur pour avoir les impressions du ministre de la Défense et des Anciens Combattants. La priorité accordée à ces organes proviendrait d'une consigne donnée. Ce qui fait que nous ne serons pas en mesure de vous dire ce qui s'est passé à l'intérieur avec le ministre. Avant cela, le président du RDS au nom de la COPAM a lu une déclaration.
Dans cette déclaration, il a soutenu "que nous sommes venu apporter notre soutien à nos militaires qui ont pris leur responsabilité pour arracher le pouvoir et ont débarrassé le peuple malien d'un régime apatride et totalement corrompu. Votre action a suscité l'immense espoir d'un sursaut national pour le changement démocratique et la libération de la partie septentrionale du Mali. C'est dans cette atmosphère que la CEDEAO veut paralyser toutes les actions de notre peuple en nous imposant le président par intérim comme président de la transition"
Il a déploré le report des concertations nationales et souveraines prévues les 29 et 30 septembre avant de dire que : " Naïfs serions nous, si nous croyons que la CEDEAO et sa MICEMA vont combattre pour libérer notre territoire. Et la CEDEAO a échoué partout où elle est intervenue car elle n'a jamais été que la main incompétente qui tire les marrons du feu pour ses maîtres ".
Cléophas TYENOU
Younouss Hamèye Dicko, président Copam[/caption]
La coordination des organisations patriotiques du Mali a battu le pavé, le vendredi 28 septembre, pour soutenir les forces armées et de sécurité du Mali. Cette manifestation est partie de la place de la liberté au ministère de la défense et des forces armées où les responsables ont lu une déclaration. Au cours de cette marche, Pr. Younous Hameyé Dicko a déclaré " Naïfs serions nous, si nous croyons que la CEDEAO et sa MICEMA vont combattre pour libérer notre territoire "
Décidément, les responsables de la COPAM veulent se faire entendre sur le dossier brûlant de notre pays. Ils se sont manifestés le vendredi 28 septembre à travers une marche pacifique. Entre 300 à 400 selon la police et 800 selon les organisateurs, les marcheurs ont quitté la place de la liberté à destination du ministère de la défense et des anciens combattants.
Sur plus de 900 mètres, les marcheurs conduits par les professeurs Younous Hamèye Dicko, Rokia Sanogo, Bakary Diallo le nouveau président du RPDP et le bouillant secrétaire général de SADI, Oumar Mariko. Ils ont scandé des slogans hostiles à la CEDEAO et aux chefs d'Etat, notamment l'Ivoirien Alassane Dramane Ouattara, le Burkinabé, Blaise Compaoré, le Beninois, Yayi Boni et le Malien Dioncounda Traoré.
Au cours de la marche, les manifestants ont demandé la libération des armes bloquées au port de la Guinée Conakry et au Sénégal, afin que les militaires maliens puissent aller à la reconquête des régions du Nord.
Devant le ministère de la défense, seule la radio Kayira et l'ORTM ont été acceptées à l'intérieur pour avoir les impressions du ministre de la Défense et des Anciens Combattants. La priorité accordée à ces organes proviendrait d'une consigne donnée. Ce qui fait que nous ne serons pas en mesure de vous dire ce qui s'est passé à l'intérieur avec le ministre. Avant cela, le président du RDS au nom de la COPAM a lu une déclaration.
Dans cette déclaration, il a soutenu "que nous sommes venu apporter notre soutien à nos militaires qui ont pris leur responsabilité pour arracher le pouvoir et ont débarrassé le peuple malien d'un régime apatride et totalement corrompu. Votre action a suscité l'immense espoir d'un sursaut national pour le changement démocratique et la libération de la partie septentrionale du Mali. C'est dans cette atmosphère que la CEDEAO veut paralyser toutes les actions de notre peuple en nous imposant le président par intérim comme président de la transition"
Il a déploré le report des concertations nationales et souveraines prévues les 29 et 30 septembre avant de dire que : " Naïfs serions nous, si nous croyons que la CEDEAO et sa MICEMA vont combattre pour libérer notre territoire. Et la CEDEAO a échoué partout où elle est intervenue car elle n'a jamais été que la main incompétente qui tire les marrons du feu pour ses maîtres ".
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