Younouss Hamèye Dicko, président du RDS : L’homme de tous les râteliers

Avr 16, 2012 - 18:31
Avr 16, 2012 - 17:03
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Le président du RDS, Pr. Younouss Hamèye Dicko a été parmi les premiers hommes politiques à acclamer le coup d’Etat du 22 mars 2012. Ce qui paraît paradoxal pour un démocrate de sa trempe d’autant plus qu’un putsch est toujours anti-démocratique. Mais comme le cube Maggi, le président du RDS veut être de toutes les sauces au Mali.   [caption id="attachment_47355" align="alignleft" width="300" caption="Mr Younouss Hamey Dicko"][/caption] Ils sont nombreux les démocrates qui n’en croyaient pas à leurs oreilles quand ils entendaient les premières déclarations de soutien aux putschistes du 22 mars 2012. Cela va de soi, quand on sait à quel prix cette démocratie a été arrachée. Beaucoup de martyrs du 26 mars se sont retournés dans leurs tombes. Le Pr. Younouss Hamèye Dicko a été malheureusement du lot des applaudisseurs des putschistes du 22 mars. Monnaie de singe à la démocratie ? Pourtant, l’homme devait se réjouir de cette démocratie qui lui aura tout donné. Grâce à cette démocratie chèrement acquise, il fut ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique au temps du président Alpha Oumar Konaré. C’est dire que lui ainsi bien que d’autres, qui ont une dette morale envers cette démocratie, devraient remuer plusieurs fois la langue avant de parler. Produit démocratique par excellence, le président du RDS devrait être parmi les désapprobateurs du coup de force. Encore que dans un passé récent, il était supposé être dans la mouvance du président déchu ! Certes, vers le crépuscule du mandat d’ATT, il se montrait de plus en plus critique envers le régime notamment à travers la fameuse tribune du GPS-2012, mais toujours est-il qu’après la création du RDS, il se considérait comme un fervent soutien à l’ancien chef de l’Etat, Amadou Toman Touré. D’aucuns interprètent cette girouette crépusculaire de l’homme par le fait d’une frustration, n’ayant pas été récompensé  par un fauteuil ministériel. Quoiqu’il en soit, la défense d’un idéal ne doit être nullement conditionnée. La démocratie est un idéal acquis au Mali au prix du sang. Doit-on la sacrifier à l’autel des intérêts personnels ? Abdoulaye Diakité  

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