Abdoulaye N. Coulibaly, point focal de la première Dame à «Vision 2010 » : « Si la grossesse est un souhait pour chaque famille, l’accouchement devient un cauchemar »

Octobre 3, 2011 - 18:30
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Une vingtaine de premières dames se retrouvent ce 6 octobre à Bamako au cours du forum de la Vision 2010 sur la réduction de la mortalité maternelle et néonatale.

En prélude à cette rencontre, une conférence de presse a eu lieu le 29 septembre dernier au ministère de la Santé. Les conférenciers étaient Mountaga Bouaré, conseiller technique au ministère de la Santé,  le directeur national de la Santé, Mamadou Namory Traoré, Pr Amadou Dolo, point focal de Vision 2010 et Abdoulaye Nene Coulibaly, point focal de la première dame.

Selon le Pr Dolo, l’objectif de Vision 2010 était de réduire d’ici à 2010, la morbidité et la mortalité maternelle et néonatale de 30% par rapport à son niveau de 2001. Pour le conseiller technique du ministre de la Santé, le Mali a la chance d’avoir une très forte volonté politique au niveau national qui soutient la lutte contre ce drame.. « Notre pays a également entrepris des démarches stratégiques bien conformes aux résolutions qui ont été prises aux plans sous-régional et international. Dans cette optique, certaines stratégies ont été mises en œuvres au nombre desquelles les soins obstétricaux et néonataux d’urgence qui contribuent de façon significative, à la réduction de la mortalité », dit-t-il. Quant au point focal de la première Dame, Abdoulaye Nène Coulibaly, il a souligné que si la grossesse est un souhait pour chaque famille, l’accouchement devient un cauchemar. Selon lui, les premières dames, en l’occurrence celle du Mali, sont engagées à lutter contre la mortalité maternelle et néonatale. Cette rencontre des premières dames, souligne-t-il, sera une occasion pour formuler des recommandations à l’adresse de leurs maris.

Historique de Vision 2010

L’initiative pour une maternité sans risque a été lancée depuis 1987 au Niger, suivi du Sommet mondial pour l’Enfance à New York en 1990. Malgré les efforts fournis, le constat est toujours le même pour les pays africains. Selon le Rapport mondial de l’OMS 2005, les taux de mortalité maternelle dans cette partie du monde atteignent des niveaux inacceptables, variant entre 500 à 2000 décès maternels pour 100 000 naissances vivantes. Quant au tau de mortalité néonatale est de 45 pour 1000. Face à cette tragédie, le gouvernement du Mali en accord avec ses partenaires, a organisé à Bamako du 7 au 8 mai 2001, un forum regroupant quinze pays afin de définir ensemble la « Vision 2010 » sur la réduction de la mortalité maternelle et néonatale au niveau de la sous-région ouest-africaine et centrale. Ce forum va enregistrer la participation effective de huit épouses de chefs d’Etat, de 4 ministres et plus de 50 journalistes.

 

Par Modibo Fofana

 

 

La 9ème journée africaine  de la médecine traditionnelle :

 

Pour la protection et la domestication des plantes médicinales

 

 

La fédération malienne des thérapeutes traditionnels et herboristes (FEMATH) en collaboration avec l’ONG AIDEMET et l’Association MALIKO, a organisé une conférence de presse hier, dans ses locaux. Elle portait sur le thème « Importance des thérapeutes et herboristes dans la sauvegarde et la culture des plantes ».

Animée par le Pr. Rokia Sanogo, présidente de l’ONG Aidemet, M. Mohamed Fall, président de la FEMATH et le Dr Mikaïla Maïga de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), cette conférence entre dans le cadre de la célébration de la 9ème journée africaine  de la médecine traditionnelle, célébrée par l’OMS le 31 aout de chaque année. Tout comme les autres conférenciers, notre confrère Dicko, secrétaire permanent de l’Association MALIKO et le Dr Sergio Giani de l’ONG Aidemet, ont fait des communications riches en informations. Le but de cette conférence était de mettre en exergue la contribution des acteurs de la médecine traditionnelle à la protection et à la domestication des plantes médicinales. Dans son exposé qui avait pour thème ‘’Femmes et plantes’’, le Pr Rokia Sanogo a évoqué l’expérience des kiosques mis à la disposition des herboristes (dont la majorité est constituée de femmes) pour la vente des plantes médicinales dans le District de Bamako.

Elle a précisé que les problématiques sur lesquelles Aidemet Ong a focalisé les actions et les analyses ont été le renforcement de l’autonomie économique et la valorisation du rôle social des femmes herboristes, pour les faire sortir de la précarité et de la pauvreté, tout en favorisant la transmission des connaissances aux jeunes générations. Notons que cette conférence de presse se situe dans le contexte du mandat que la DDC, bureau de la Coopération suisse de Bamako, a confié à Aidemet Ong,  dont l’objectif est de développer le dialogue politique concernant la prise en charge des ressources de la médecine traditionnelle, dans le cadre du renforcement des systèmes locaux de santé et du développement local.

Signalons que l’objectif de l’Association  MALIKO est la promotion des valeurs socioculturelles et des traditions positives du Mali auprès de la jeunesse.

 

Par Lanfia Sinaba

 

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