Affaire bérets rouges : Le grand muet parle
Après la lamentation poignante du Prof. Dioncounda Traoré, Président de la République par intérim, suite à la situation honteuse relative à l’incident survenu le vendredi dernier au camp para de Djicoroni, le ministre de la Défense et des Anciens combattants a décidé de parler, lundi, lors d’une confépresse dans les locaux de son Département.
Ainsi, le General de Brigade, Yamoussa Camara a soutenu mordicus qu’il n’y a pas de cacophonie entre son département et l’état-major général des armés. En témoignent ces propos : « Il faut qu’on sorte de cette crise entre béret vert et béret rouge. La preuve, le commandant des troupes à Tombouctou, Keba Sangaré, le colonel Mamary Camara à Gao, même mon conseiller, le colonel Babi sont des bérets rouges. Ils sont plus de 400 à rejoindre leurs unités d’affectation. Ceux qui sont restés, ici sont des insurgés, des déserteurs, des indisciplinés et doivent être traités comme tels. Le régiment para devient un régiment placé sur les rangs, son emploi et son administration relève de l’autorité du chef d’État-major de l’armée de terre».
Par ailleurs, le grand muet va plus loin en faisant une révélation de taille : «Nous avons reçu l’information que les éléments du 33ème régiment des commandos parachutistes avaient l’intention d’aller libérer le reliquat de leurs camarades et nous avons décidé d’empêcher cela. Ils (les bérets rouges) sont plus de 400 à rejoindre leurs unités d’affectations. Ceux qui sont restés, ici, sont des insurgés, des déserteurs, des indisciplinés et doivent être traités comme tels ».
Face à cette situation de pagaille organisée, le premier responsable de la grande muette a estimé qu’il n’y a pas de syndicalisme au sein de l’armée. Avant de promettre que le corps des bérets rouges sera reconstitué après la mission de reconquête du Nord. Notre ambition est de mettre en place une armée Républicain.
En tous les cas, il urge de mettre fin à cette situation de conflit de positionnement. La guerre de clans n’honore personne quand on accorde une attention particulière au contexte très difficile dans lequel le pays et donc l’armée malienne évoluent.
M.Maïga
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