Affaire des officiers arrêtés : Liberté provisoire encore refusée aux Man, Cissé et Konaré

Nov 13, 2012 - 23:25
Nov 13, 2012 - 18:28
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Arrêtés dans la foulée du contre-coup d’Etat du 30 avril au 1e mai 2012, les officiers supérieurs, le général Hamidou Sissoko dit Man, le colonel Abdoulaye Cissé, le commandant Mamadou Lamine Konaré alias Mala doivent encore compter  sur une  nouvelle demande de mise en liberté provisoire, celle introduite le mardi 6 novembre 2012 ayant été rejetée hier par la Chambre d’accusation de la Cour d’Appel de Bamako.   [caption id="attachment_98220" align="alignleft" width="274"] Malick Coulibaly, ministre de la justice, Garde des Sceaux[/caption] Selon nos sources, une demande de liberté provisoire avait été introduite il y a plus d’une semaine au Tribunal de première instance de la Commune III au compte des officiers arrêtés et d’autres personnes dans le cadre de l’affaire du contre-coup d‘Etat du 30 avril au 1er mai 2012. La demande a été introduite auprès du juge d’instruction, Adama Fomba, lequel l’a transmise, pour avis, à son procureur. Ce dernier a, à son tour, envoyé le dossier à la  Chambre d’accusation de la Cour d’Appel, dirigée par Hamidou Bah. Après avoir statué sur le dossier le mardi 6 novembre, cette juridiction devait rendre son verdict hier. La Chambre a donc purement et simplement rejeté la demande de mise en liberté provisoire des officiers arrêtés. Le juge d’instruction du Tribunal de la Commune III chargé du dossier aurait été dessaisi du dossier au profit d’un autre juge pour des raisons non encore élucidées. Deuxième du genre, ce refus de mise en liberté provisoire des officiers Hamidou Sissoko dit Man, le colonel Abdoulaye Cissé, le commandant Mamadou Lamine Konaré alias Mala, ne s’explique pas selon des proches des intéressés, lesquels estiment qu’aucune preuve tangible n’est jusque-là établie contre eux contrairement à certains de leurs codétenus, arrêtés en flagrant délit de détention d’armes de guerre au moment des faits. Selon d’autres sources, la justice avait l’occasion de couper court aux supputations selon lesquelles il y aurait une interférence de l’ex- junte dans le dossier. Pour ce faire, elle devrait faire la part des choses entre les deux catégories de présumés auteurs du contre-coup d’Etat. Surtout que l’ex-procureur de la République de la Commune III, Sombé Théra, avait déjà planté ce décor en saisissant le ministre de la Justice et le Capitaine Sanogo dans ce sens. Il semble qu’il n’a pas été entendu. Toutefois, le ministre de la Justice lors de la conférence des parquets avait prévenu que lumière sera faite sur les dossiers de l’agression du président de la République, des journalistes et du contre-coup d’Etat. Il s’agit, a souvent expliqué Malick Coulibaly, d’éviter des procès expéditifs  découlant généralement d’enquêtes bâclées ou instrumentalisées. Abdoulaye Diakité

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