Attaque de Hombori et de Youwarou: Les éléments de la Garde nationale ont mis les assaillants hors d’état de nuire à Boni

Le mardi dernier, vers 1 heure du matin, des éléments de la Garde nationale de la localité de Boni ont appréhendé les bandits armés qui ont attaqué Youwarou et Hombori et libéré le Garde enlevé. Au  moment où nous mettons sous presse, ces bandits armés ont été conduits à Tombouctou. Nos sources sécuritaires sont formelles : contrairement  à ce qu’on pense, les bandits armés qui ont attaqué Youwarou et Hombori ne sont nullement des rebelles, mais plutôt des Peulhs. Ces attaques répondaient à un règlement de compte  entre ces Peulhs et la justice de Youwarou. En effet, pour des raisons qu’on ignore, la justice de cette localité avait arbitrairement mis des Peulhs en prison. Alors, des groupes de peuhls de la zone ont profité de l’insécurité qui sévit pour régler leurs comptes en tuant froidement le vieux Moussa Balobo Maïga, porte-drapeau de la famille royale le Hombori-koï et en  prenant un Garde en  otage. Après ces attaques, une mission de la Garde nationale a été lancée à leurs trousses. Ainsi, vers 1 heure du matin, elle a mis le grappin sur ces peulhs revanchards à Boni. Le Garde qui était entre les mains des assaillants a été libéré sain et sauf. Au cours des échanges de tirs, deux des agresseurs peulhs ont perdu la vie et sept autres ont été mis hors d’état de nuire par les éléments de la Garde nationale qui les a amenés à Tombouctou. Néanmoins, un des assaillants a pu s’échapper. Mauvaise nouvelle, mais aucun élément de la Garde nationale n’a été blessé au cours des opérations. Par ailleurs, toujours selon nos sources sécuritaires, les enquêtes continuent pour en savoir plus sur les atrocités commises par ces Peulhs. D’ailleurs, l’Armée est plus que jamais engagée à en finir avec la rébellion et les bandits armés. Aussi, toutes les dispositions nécessaires sont réunies dans ce cadre, comme le veut le peuple malien. Bravo donc à nos forces armées ! Oumar Diakité