Bakary Mariko porte parole du CNRDRE en Europe : «Nous avons toujours souhaité un changement afin d’aller sur des bases nouvelles»

Mercredi dernier lors d’une conférence de presse à la Maison de la presse de Bamako, Bakary Mariko, le porte parole en Europe du Comité national de redressement de la démocratie et la restauration de l’Etat (CNRDRE) s’est exprimé sur la situation du Mali. On notait la forte présence des anciens secrétaires généraux de l’Associations des élèves et étudiants du Mali (AEEM). De prime abord, Bakary Mariko n’est pas allé par quatre chemins pour afficher sa position. Il a été clair en ces termes : «Depuis 2008, je me suis opposé au régime d’ATT en créant un front pour le refus. D’autre part, la façon avec laquelle la crise du nord a été gérée explique notre soutien au CNRDRE», a-t-il dit. «Nous avons toujours souhaité un changement afin d’aller sur des bases nouvelles. Changer de systèmes et refonder notre démocratie», a ajouté le porte parole du CNRDRE en Europe. «Si le coup d’Etat du 22 mars dernier n’avait pas lieu, il n’y aurait pas d’élection. Puisque le pays est occupé», a-t-il souligné. Abordant le bien-fondé du coup de force, Bakary Mariko, a dit que chaque génération a sa mission. Soit elle l’accomplit ou elle l’a trahit. À l’entendre, aujourd’hui, les jeunes du Comité national de redressement de la démocratie et la restauration de l’Etat (CNRDRE) doivent être soutenus. Car selon lui, les acquis du 26 mars 1991 ont été remis en cause par une franche d’hommes qui ne pensent qu’à leurs intérêts personnels. Par ailleurs, une minute de silence a été observée à la mémoire des victimes. Signalons que Bakary Mariko est un ancien secrétaire général de l’AEEM. De septembre 1997 à décembre 1998, il a été membre du bureau de coordination de l’AEEM. Aujourd’hui, il est assistant criminologue dans un Institut en France. Lassana Coulibaly