Paquet de crises au Mali : Qu’attend l’ancien président Alpha Oumar Konaré?
Où est passé, Alpha, ce grand homme de dialogue qui a fait preuve de diplomatie et de démocratie en d’autres circonstances? Son comportement actuel face à la situation nationale préoccupante de son pays est en contraste avec ses actions positives antérieures menées au Mali et ailleurs dans le monde. Alpha Oumar Konaré est-il un rônier, cet arbre à cime, dont l’ombrage ne sert que les gens situés loin de son tronc?
[caption id="attachment_61289" align="alignleft" width="310" caption="Alpha Oumar Konaré"]
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En effet, de la lutte indépendantiste du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) débutée le 17 janvier 2012, à l’attaque d’Aguelhoc et beaucoup d’autre villes du nord Mali, à la grande marche des femmes et mères de soldats de Kati et la mutinerie des militaires du camp de la même ville qui a abouti au renversement du régime ATT, le 22 mars 2012, force est de constater que l’ancien président Alpha Oumar Konaré n’a pas dit le moindre mot. Considéré par les Maliens et certains africains comme un grand démocrate, son silence commence vraiment à inquiéter.
Et personne ne minimise son poids. À titre de rappel, Alpha Oumar Konaré a prononcé un discours anthologique réconciliateur pour la résolution de la crise Ivoirienne. Ce qui lui a permis d’obtenir la signature de l’accord de Marcoussis entre l’ancien président Laurent Gbagbo et la rébellion qui contrôlait les régions sud de ce pays frontalier du Mali. Alpha est une fierté pour les Maliens.
Une fois, en vue de pacifier les régions nord du Mali il a incinéré des armes au cours d’une cérémonie dénommée : la flamme de la paix. Un monument portant ce même nom reste érigé à Tombouctou symbolisant le retour de la paix à jamais dans cette partie de notre pays. Alpha a poursuivi cette opération en distribuant des bourses d’étude à l’étranger aux enfants des rebelles du nord dont certains n’avaient pas la mention. Il a aussi recruté des bergers et faiseurs du thé pour les faire employer au sein des forces armées et de sécurité du Mali. À l’époque, toutes ces stratégies visaient à sauver le Mali.
En d’autres termes, Alpha Oumar Konaré (AOK) est capable de manier à sa guise la mentalité des Maliens. Le mutisme actuel de Alpha prouve-t-il qu’il est bien au courant des événements qui se déroulent au Mali depuis le 17 janvier 2012? Que s’est-il passé entre lui et le Comité de transition pour le salut du peuple (CTSP) dont le président Amadou Toumani Touré, son successeur, vient de quitter le pouvoir plutôt que prévu? Alpha n’a-t-il plus aucune ambition pour son pays? La France qui lui a soutenu à venir au pouvoir après le renversement du régime de Moussa Traoré en mars 1991 par des militaires, l’a-t-il dit quelque chose? En tout cas, de nombreux Maliens se posent ces questions. Car, certains surnomment Alpha Oumar Konaré ‘’Janfa Almami’’ (l’homme qui sait trahir ou qui sait faire des parades) à cause de ses manèges et de ses crocs-en-jambe.
Les concitoyens attendent donc avec impatience une réaction de l’ancien président Konaré pour qu’il montre la voie à ses puînés qui se disent démocrates. En effet, même le président Burkinabè Blaise Compaoré qui n’a jamais été classé dans la loge des démocrates a demandé, le lundi 17 avril 2012, à nos compatriotes de mettre la nation au dessus de tout intérêt.
D’autre part, Alpha Oumar Konaré (AOK) doit faire savoir aux bandits que la partition du Mali ne sera jamais possible. Tout comme il doit dire à la France d’éviter de s’ingérer dans les affaires intérieures de notre pays. La France qui soutiendrait le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) en dépit des accords qui lient nos deux pays doit apprendre à accepter une triste réalité qui est désormais la sienne. C'est-à-dire, comprendre que la période marquée par les systèmes mafieux Jacques Foccart, Jean Attali et Henry Delaunay comme lors de la guerre de Biafra au Nigeria est révolue.
Dognoumé Diarra
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En effet, de la lutte indépendantiste du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) débutée le 17 janvier 2012, à l’attaque d’Aguelhoc et beaucoup d’autre villes du nord Mali, à la grande marche des femmes et mères de soldats de Kati et la mutinerie des militaires du camp de la même ville qui a abouti au renversement du régime ATT, le 22 mars 2012, force est de constater que l’ancien président Alpha Oumar Konaré n’a pas dit le moindre mot. Considéré par les Maliens et certains africains comme un grand démocrate, son silence commence vraiment à inquiéter.
Et personne ne minimise son poids. À titre de rappel, Alpha Oumar Konaré a prononcé un discours anthologique réconciliateur pour la résolution de la crise Ivoirienne. Ce qui lui a permis d’obtenir la signature de l’accord de Marcoussis entre l’ancien président Laurent Gbagbo et la rébellion qui contrôlait les régions sud de ce pays frontalier du Mali. Alpha est une fierté pour les Maliens.
Une fois, en vue de pacifier les régions nord du Mali il a incinéré des armes au cours d’une cérémonie dénommée : la flamme de la paix. Un monument portant ce même nom reste érigé à Tombouctou symbolisant le retour de la paix à jamais dans cette partie de notre pays. Alpha a poursuivi cette opération en distribuant des bourses d’étude à l’étranger aux enfants des rebelles du nord dont certains n’avaient pas la mention. Il a aussi recruté des bergers et faiseurs du thé pour les faire employer au sein des forces armées et de sécurité du Mali. À l’époque, toutes ces stratégies visaient à sauver le Mali.
En d’autres termes, Alpha Oumar Konaré (AOK) est capable de manier à sa guise la mentalité des Maliens. Le mutisme actuel de Alpha prouve-t-il qu’il est bien au courant des événements qui se déroulent au Mali depuis le 17 janvier 2012? Que s’est-il passé entre lui et le Comité de transition pour le salut du peuple (CTSP) dont le président Amadou Toumani Touré, son successeur, vient de quitter le pouvoir plutôt que prévu? Alpha n’a-t-il plus aucune ambition pour son pays? La France qui lui a soutenu à venir au pouvoir après le renversement du régime de Moussa Traoré en mars 1991 par des militaires, l’a-t-il dit quelque chose? En tout cas, de nombreux Maliens se posent ces questions. Car, certains surnomment Alpha Oumar Konaré ‘’Janfa Almami’’ (l’homme qui sait trahir ou qui sait faire des parades) à cause de ses manèges et de ses crocs-en-jambe.
Les concitoyens attendent donc avec impatience une réaction de l’ancien président Konaré pour qu’il montre la voie à ses puînés qui se disent démocrates. En effet, même le président Burkinabè Blaise Compaoré qui n’a jamais été classé dans la loge des démocrates a demandé, le lundi 17 avril 2012, à nos compatriotes de mettre la nation au dessus de tout intérêt.
D’autre part, Alpha Oumar Konaré (AOK) doit faire savoir aux bandits que la partition du Mali ne sera jamais possible. Tout comme il doit dire à la France d’éviter de s’ingérer dans les affaires intérieures de notre pays. La France qui soutiendrait le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) en dépit des accords qui lient nos deux pays doit apprendre à accepter une triste réalité qui est désormais la sienne. C'est-à-dire, comprendre que la période marquée par les systèmes mafieux Jacques Foccart, Jean Attali et Henry Delaunay comme lors de la guerre de Biafra au Nigeria est révolue.
Dognoumé Diarra
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