Cérémonie d’investiture du 19 septembre : Des interrogations et des critiques

Sep 6, 2013 - 02:04
Sep 6, 2013 - 02:04
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[caption id="attachment_167994" align="aligncenter" width="620"](CICB). Le Président Elu de la République du Mali, Ibrahim Boubacar Keita dit IBK a prêté serment devant la cour suprême. (CICB). Le Président Elu de la République du Mali, Ibrahim Boubacar Keita dit IBK a prêté serment devant la cour suprême.[/caption] En décidant, contre les réalités du moment, d’organiser une cérémonie d'investiture en grande pompe, le 19 septembre 2013 au stade du 26 mars, sous prétextes méprisable qu’ « il s’agit de récompenser la solidarité de la communauté internationale  et le retour du Mali sur la scène internationale », le tout nouveau président de la République donne raison à ses détracteurs qui le traitent de gaspilleur des fonds publics. Le président de la République, Ibrahim Boubacar Keita, malgré la prestation de serment devant les 9 sages de la Cours suprême, le 4 septembre au Centre international de conférence de Bamako, a, encore  décidé d’organiser une cérémonie d’investiture en grande pompe, 2 semaines plus tard au stade du 26 mars. Cela à une période où des milliers de familles dorment sans abris dans la capitale.    Certains  vont parler de mépris vis-à-vis des  1300 familles qui se sont retrouvées sans abri, ni espoir faute aux fortes pluies de la semaine derrière dans les quartiers de la Commune I et IV du district de Bamako. Selon une source proche du président,  25 à 30 chefs d'état et de gouvernement prendront part aux festivités de la cérémonie. La même source indique que de nombreuses personnalités hors de la zone Cédéao sont attendues. Il s'agit notamment des présidents Idriss Deby Itno du Tchad, Ali Bongo Odimba du Gabon, Denis Sassou Ngesso du Congo, Paul Kagamé du Rwanda, le Sud africain Jacob Zuma, le président français François et de même que le Secrétaire général de l'ONU Ban Ki Moon. Les organisateurs se défendent en avançant qu’il s’agit de  « récompenser la solidarité internationale et le  retour du Mali sur la scène internationale ». Un argument que certains jugent très léger avec les centaines de familles jetées dans la rue par les inondations  dont le bilan officiel encore provisoire est de 36 morts et 5 disparus, selon la direction nationale du développement social. Le président aurait été bien inspiré en renoncer aux festivités pour rapidement prendre en charge ces milliers de malheureux qui doivent quitter les salles de classes dans moins de 3 semaines pour la rentrée des classes. Nabila Ibrahim Sogoba, Stagiaire

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