Cheick Oumar Diallo, président du CAREN : « La jeunesse doit travailler pour un Mali émergent et prospère »

A peine porté sur les fonts baptismaux, le Comité d’action pour le renouveau, Caren voit grand. Elle fait des propositions pour un Mali émergent. Pour lui, la jeunesse doit travailler pour un changement positif du pays qui a besoin de tous ses fils dans leurs domaines respectifs pour son développement durable. Suivez- l’entretien que l’on a eu avec son président, Cheick Oumar Diallo !

L’indicateur du Renouveau : Présentez vous à nos lecteurs ?

 Cheick Oumar Diallo : Je me nomme Cheick Oumar Diallo, je suis le président du Comité d’Action pour le Renouveau (Caren).

L’indicateur du Renouveau : pourquoi le Caren ?

Cheick Oumar Diallo : Le Caren est une association qui a été créée le 9 juillet 2010 conformément aux dispositions de la loi numéro 04/38 du 05 août  2004 portant création des associations en République du Mali.  Jouissant de nos droits civiques, jeunes résidents en République du Mali nous avons décidé de créer une association démocratique, patriotique à but non lucratif et confessionnelle dont le siège est à Bamako Faladié Séma rue 858, porte 428, sa devise est : Solidarité, justice, progrès. Notre but est de sensibiliser la jeunesse malienne face aux enjeux qui freinent son développement. Nos secteurs d’interventions sont entre autres la santé, l’environnement, l’économie, l’éducation…

L’indicateur du Renouveau : Quels conseils donnez-vous aux jeunes maliens qui se laissent souvent berner par  des broutilles de politiciens à l’approche des élections générales de 2012 ?

Cheick Oumar Diallo : Je lance un appel vibrant à toute la jeunesse malienne afin qu’elle participe au processus électoral de 2012 dont l’enjeu serait d’élire un président soucieux du développement de toute la jeunesse malienne. Cette élection doit être l’occasion pour elle d’exprimer ses opinions, de dénoncer le népotisme, la démagogie sous toutes ses formes. Ils doivent commencer par dire non à l’achat de conscience. Bref, ils ne doivent pas être des observateurs, mais plutôt des acteurs.

L’indicateur du Renouveau : Quelle analyse faites-vous de la situation politique au Mali ?

Cheick Oumar Diallo : J’avoue franchement que la politique est un domaine qui n’intéresse pas le Caren. C’est pourquoi,  nous n’observons les hommes politiques que de loin. Mais à mon humble avis, la classe politique malienne est l’une des plus appréciées en Afrique du fait que les partis cohabitent harmonieusement dans le respect et dans la considération mutuelle. C’est tant mieux pour notre jeune démocratie. 

L’indicateur du Renouveau : Quels sont vos rapports avec les partis politiques ?

Cheick Oumar Diallo : Nous n’entretenons aucun rapport avec quelque parti que ce soit. C’est vous dire que nous ne faisons pas de politique, nous sommes une association à but non lucratif qui milite en faveur de l’épanouissement de la jeunesse. Les partis qui défendent la même cause peuvent nous considérer comme des partenaires potentiels. Il est du devoir de chaque organisation démocratique et associative de promouvoir la paix et le développement, nous pouvons avoir cette mission en partage avec beaucoup de partis politiques. A part cela, nous n’avons rien de commun pour l’instant avec eux.

L’indicateur du Renouveau : Êtes-vous en contact avec d’autres associations de jeunes ?

Cheick Oumar Diallo : Pour le moment non, mais la porte de l’association reste ouverte à toutes les associations défendant la même cause, c'est-à-dire l’intérêt de la jeunesse. S’il arrive qu’une association de la même vocation nous sollicite pour une mission juste, je ne vois pas pourquoi nous n’allons pas répondre.  De même, si nous savons qu’avec telle ou telle association de jeunes, nous pouvons relever des défis qui se posent à la jeunesse, nous n’allons pas non plus tarder à lui tendre la main. Je pense que l’union fait la force.

L’indicateur du Renouveau : Votre mot de la fin ?

Cheick Oumar Diallo : Je crois que notre pays a besoin de tous ses fils. Il appartient donc à

chacun de donner le meilleur de lui pour l’édification de notre chère patrie. Je pense que si nous unissons nos forces, notre pays sera un jour un eldorado qui attirera le monde entier. La jeunesse doit en premier lieu comprendre cela et travailler en symbiose pour un Mali émergent et prospère.

Je vous remercie !

NDLR : Adresse de l’association: dialloc38@yahoo.fr/associationcaren@gmail.com

Propos recueillis par Youssouf Coulibaly