Coalition pour le Mali entame le dialogue : LE Mnla grince les dents
La Coalition pour le Mali vient de rentrer à Bamako après un séjour dans les trois régions du Nord où ses émissaires ont pris langue avec certains responsables des groupes armés qui contrôlent Tombouctou, Gao et Kidal. Cette heureuse initiative n’est pas du goût de tout le monde, notamment des bandits armés du Mnla, défaits et en exil depuis juin 2012.
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MNLA[/caption]
L’Association Coalition pour le Mali a pris sur elle l’initiative d’entamer des négociations avec les groupes armés qui contrôlent le Nord du Mali. Ainsi, des délégations se sont rendues à Tombouctou, à Gao et à Kidal où elles ont pu rencontrer certains responsables d’Ançar Eddine et du Mujao (Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’ouest). En principe, les émissaires de la Coalition pour le Mali ont déjà déposé leur rapport aux autorités. Suite à cette tentative de sortie de crise, un porte-parole du Mnla (Mouvement national de libération de l’Azawad), quelque chose Ag Assarid Ag Satan, s’est exprimé sur Rfi pour affirmer que son mouvement ne reconnaît pas la Coalition et n’adhère pas à sa démarche de mener des négociations avec des «terroristes» et des populations autres que celles de l’Azawad. C’est vrai, si la Coalition a eu l’aval du gouvernement, elle ne représente pas les autorités. Cependant son entreprise est à encourager en ce qu’elle s’inscrit dans le sens du retour à la sécurité et à la paix dans le pays. Et pour cela, aucune initiative louable n’est de trop. Pour cela aussi, les hommes rencontrés par les émissaires de la Coalition sont les seuls interlocuteurs crédibles, légitimes, valables. Pour plusieurs raisons.
Chassé d’abord de Gao depuis le 27 juin dernier, ensuite de tout le nord et même de tout le Mali, le Mnla ne représente absolument plus rien, ne contrôle rien. Pire, il n’est même pas présent. Même si ses amis occidentaux tentent de l’imposer aux autorités maliennes pour épauler les forces armées et de sécurité (Fas) dans la prochaine lutte de libération et de reconquête des trois régions du nord, le Mnla aura du mal à se faire réintégrer dans l’armée que beaucoup de ses éléments ont désertée, à se faire accepter par les populations locales qui ont aidé le Mujao à le chasser du Mali et qui accusent ses combattants des pires exactions (viols, vols, meurtres, brigandages, etc.) Ces combattants auront droit aux justes châtiments si jamais il leur venait l’idée de revenir, une fois les localités libérées. Ils ne seraient pas châtiés par les seules communautés sédentaires ou les militaires, mais également par les membres des communautés touarègues et arabes qu’ils ont jetés sur les chemins de l’exil, exposés à la faim et à la misère.
Quelque chose Ag Assarid Ag Satan taxe de «terroristes» les groupes islamistes Ançar Eddine et Mujao. Pourtant, ce sont ces mêmes mouvements qu’ils ont sollicités pour déclencher le chaos, le 17 janvier 2012. Sans ces terroristes, le Mnla n’aurait jamais pu remporter ces «victoires militaires» dont se sont satisfaits, à l’époque, leurs amis français, notamment un certain Alain La Jupé, alors Ministre des affaires «étranges et tortueuses» à la courte vue.
En outre, qu’est-ce que la Coalition a à négocier avec le Mnla ? L’indépendance et le fédéralisme sont hors de question. Et puis où négocier ? En exil ? Non, Iyad Ag Ghaly, guide d’Ançar Eddine, a l’avantage d’être là, présent, sur le terrain où il règne en maître absolu alors que les indépendantistes ont fui honteusement et lâchement leur cher Azawad. Les islamistes ne demandent pas la partition du pays. Eux, ne veulent que mettre fin, par la charia, aux vols, viols, brigandages, pillages et meurtres dont ces galeux du Mnla sont les spécialistes.
Quelque chose Ag Assarid Ag Satan ne reconnaît pas la légitimité des interlocuteurs de la Coalition sous prétexte que ceux-ci ne seraient pas issus des populations de l’Azawad. Pourtant, s’il est vrai qu’en matière de banditisme et de terrorisme, Iyad Ag Ghaly ne vaut guère mieux que Quelque chose Ag Assarid Ag Satan et ses complices du Mnla, il est tout de même un Targui. Iyad Ag Ghaly, issu de la grande tribu des Ifoghas, est sans aucun doute d’extraction beaucoup plus noble que la plupart de ces pouilleux qui réclament la création d’un Etat indépendant dans le vaste désert malien. Bien entendu, il est le seul interlocuteur valable parce qu’il est Targui, chef militaire de plusieurs communautés touarègues et arabes, contrôle les trois régions du nord. Iyad Ag Ghaly contrôle l’Azawad, il est chez lui, alors que les apatrides et mal propres sont ailleurs.
Abdel HAMY
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L’Association Coalition pour le Mali a pris sur elle l’initiative d’entamer des négociations avec les groupes armés qui contrôlent le Nord du Mali. Ainsi, des délégations se sont rendues à Tombouctou, à Gao et à Kidal où elles ont pu rencontrer certains responsables d’Ançar Eddine et du Mujao (Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’ouest). En principe, les émissaires de la Coalition pour le Mali ont déjà déposé leur rapport aux autorités. Suite à cette tentative de sortie de crise, un porte-parole du Mnla (Mouvement national de libération de l’Azawad), quelque chose Ag Assarid Ag Satan, s’est exprimé sur Rfi pour affirmer que son mouvement ne reconnaît pas la Coalition et n’adhère pas à sa démarche de mener des négociations avec des «terroristes» et des populations autres que celles de l’Azawad. C’est vrai, si la Coalition a eu l’aval du gouvernement, elle ne représente pas les autorités. Cependant son entreprise est à encourager en ce qu’elle s’inscrit dans le sens du retour à la sécurité et à la paix dans le pays. Et pour cela, aucune initiative louable n’est de trop. Pour cela aussi, les hommes rencontrés par les émissaires de la Coalition sont les seuls interlocuteurs crédibles, légitimes, valables. Pour plusieurs raisons.
Chassé d’abord de Gao depuis le 27 juin dernier, ensuite de tout le nord et même de tout le Mali, le Mnla ne représente absolument plus rien, ne contrôle rien. Pire, il n’est même pas présent. Même si ses amis occidentaux tentent de l’imposer aux autorités maliennes pour épauler les forces armées et de sécurité (Fas) dans la prochaine lutte de libération et de reconquête des trois régions du nord, le Mnla aura du mal à se faire réintégrer dans l’armée que beaucoup de ses éléments ont désertée, à se faire accepter par les populations locales qui ont aidé le Mujao à le chasser du Mali et qui accusent ses combattants des pires exactions (viols, vols, meurtres, brigandages, etc.) Ces combattants auront droit aux justes châtiments si jamais il leur venait l’idée de revenir, une fois les localités libérées. Ils ne seraient pas châtiés par les seules communautés sédentaires ou les militaires, mais également par les membres des communautés touarègues et arabes qu’ils ont jetés sur les chemins de l’exil, exposés à la faim et à la misère.
Quelque chose Ag Assarid Ag Satan taxe de «terroristes» les groupes islamistes Ançar Eddine et Mujao. Pourtant, ce sont ces mêmes mouvements qu’ils ont sollicités pour déclencher le chaos, le 17 janvier 2012. Sans ces terroristes, le Mnla n’aurait jamais pu remporter ces «victoires militaires» dont se sont satisfaits, à l’époque, leurs amis français, notamment un certain Alain La Jupé, alors Ministre des affaires «étranges et tortueuses» à la courte vue.
En outre, qu’est-ce que la Coalition a à négocier avec le Mnla ? L’indépendance et le fédéralisme sont hors de question. Et puis où négocier ? En exil ? Non, Iyad Ag Ghaly, guide d’Ançar Eddine, a l’avantage d’être là, présent, sur le terrain où il règne en maître absolu alors que les indépendantistes ont fui honteusement et lâchement leur cher Azawad. Les islamistes ne demandent pas la partition du pays. Eux, ne veulent que mettre fin, par la charia, aux vols, viols, brigandages, pillages et meurtres dont ces galeux du Mnla sont les spécialistes.
Quelque chose Ag Assarid Ag Satan ne reconnaît pas la légitimité des interlocuteurs de la Coalition sous prétexte que ceux-ci ne seraient pas issus des populations de l’Azawad. Pourtant, s’il est vrai qu’en matière de banditisme et de terrorisme, Iyad Ag Ghaly ne vaut guère mieux que Quelque chose Ag Assarid Ag Satan et ses complices du Mnla, il est tout de même un Targui. Iyad Ag Ghaly, issu de la grande tribu des Ifoghas, est sans aucun doute d’extraction beaucoup plus noble que la plupart de ces pouilleux qui réclament la création d’un Etat indépendant dans le vaste désert malien. Bien entendu, il est le seul interlocuteur valable parce qu’il est Targui, chef militaire de plusieurs communautés touarègues et arabes, contrôle les trois régions du nord. Iyad Ag Ghaly contrôle l’Azawad, il est chez lui, alors que les apatrides et mal propres sont ailleurs.
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